La théorie du hamburger : êtes-vous fonceur, hédoniste, défaitiste ou bienheureux dans la vie ?

apprentissage du bonheur

Tal Ben-Shahar, dans son livre « l’apprentissage du bonheur », décrit 4 profils relatifs au bonheur.
Quel est le vôtre ? Quels sont les vôtres ? Ce dont vous allez prendre conscience va vous aider pour la suite. 🙂

Les 4 types de profils de personnes s’articulent autour de 2 principes qui se déclinent en 2 variantes :

Le bénéfice : futur et immédiat.

Le préjudice : futur et immédiat.

 

L’auteur introduit un théorème qui va probablement vous faire sourire : la théorie du hamburger.

Le théorème du hamburger.

Au restaurant (de la vie), vous pouvez commander 4 types de hamburger :
Le hamburger végétarien : qui n’a pas un très bon goût mais qui contribuera à votre bonne santé future (bénéfice futur, préjudice immédiat)
Le hamburger nocif : qui a un goût exceptionnel mais qui est très néfaste à votre santé (bénéfice immédiat, préjudice futur).
Le pire hamburger : qui a un mauvais goût et qui est néfaste à votre santé (préjudice immédiat et futur)

et enfin, le hamburger idéal, qui est excellent à la fois pour vos papilles et votre organisme.

Lequel consommerez-vous ?

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Selon votre choix, voici quel type de personne vous êtes :

hamburger végétarien : vous êtes un fonceur.
hamburger nocif : vous êtes un viveur.
hamburger le pire : vous êtes un défaitiste.
hamburger idéal : vous êtes un bienheureux.

Le fonceur :

Le fonceur est un arriviste. L’avenir est plus important que le présent. Il ne parvient pas à prendre du plaisir dans le moment présent. Il est éternellement insatisfait, toujours en quête d’un objectif qui, une fois atteint, est remplacé par un autre plus ambitieux.
Le fonceur a le sens du sacrifice. Il n’éprouve aucun plaisir dans sa condition actuelle et souffre même souvent mais c’est pour lui le tribut à payer.

S’il y a tant de fonceurs autour de nous, c’est que notre société renforce ce comportement.
Si l’enfant remporte un bon carnet de notes à la fin du trimestre, ses parents lui offrent un cadeau. Au travail, lorsqu’on atteint ses objectifs, on reçoit une prime en fin d’année. On appelle cela la carotte !

Les fonceurs apprennent à se concentrer en permanence sur un but futur au détriment du présent.

Le viveur :

Le viveur est un hédoniste.
Il prend du plaisir au présent sans se soucier de l’avenir. Ce qui est pris est pris pour lui. Il n’a cure des préjudices futurs.
Le problème avec cette manière de vivre est qu’elle lasse vite.
Des psychologues ont fait un test avec des étudiants. Ils les ont payé à ne rien faire. Et le salaire était plutôt confortable. Devinez quoi ? Les étudiants ont fini par préférer arrêter l’expérience pour accepter un travail moins bien payé et plus contraignant.
L’hédonisme n’est pas un gage de bonheur.

Le défaitiste :

Le défaitiste est un nihiliste. Il n’a plus goût à la vie. Il est résigné. Il n’éprouve aucun plaisir au présent ni dans la perspective d’atteindre un but futur.
Il ne s’attend qu’au pire sans possibilité de l’éviter.
Cette propension est décrite par Martin Seligman comme la notion d’ impuissance acquise.
Le défaitiste n’a pas toujours été ainsi. Dans le passé, il a tenté des expériences qui se sont soldées par des échecs (selon sa perception) et il s’est fait une raison.
Quand nous ne parvenons pas au résultat désiré, nous en déduisons que nous n’avons aucun contrôle sur notre vie. Ce raisonnement conduit au désespoir.

Le bienheureux :

Je vais citer Tal Ben-Shahar car sa formule est parfaite pour décrire ce dernier profil par déduction des 3 autres :
«L’illusion du fonceur est de croire que le bonheur durable viendra quand il aura atteint sa destination. Celle du viveur, de n’accorder d’importance qu’au chemin. Quant au défaitiste, ayant renoncé tant au but qu’au parcours, c’est un déçu de la vie.
Le premier devient l’esclave de l’avenir, le deuxième celui du moment, et le troisième celui du passé.

Pour atteindre le bonheur à long terme, il faut savourer le voyage vers une destination d’élection. Le bonheur, ce n’est ni parvenir au sommet de la montagne, ni escalader ses pentes sans but, mais vivre l’expérience de l’ascension. »

Ce que conseille Tal Ben-Shahar est simple :

Méditez sur votre bonheur chaque jour de 10 minutes à 1 heure.
Et vous avez de la chance car vous trouverez quelques techniques de Matthieu Ricard dans cet article.

Et pour ajouter un nouveau rituel positif dans votre vie, lisez cet article sur la gratitude.

Soyez heureux ! C’est une question de choix et de méthode. Je vous livre tous les accessoires sur anti-deprime.com . A vous d’agir maintenant !

 

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