Les 9 étapes pour affronter l’anxiété anticipatoire (par Isabelle Filliozat)

Concours, entretien, rendez-vous amoureux,…la seule pensée d’un évènement vous tétanise ? Nous sommes tous ainsi. Cette peur dure parfois des jours. C’est une véritable épreuve mentale et physique.

Dans son livre « L’intelligence du coeur », Isabelle Filliozat nous donne les 9 étapes pour affronter cette anxiété anticipatoire.

Je me suis permis de compléter les précieux conseils d’Isabelle Filliozat en rajoutant des liens vers des articles de ce site et mes commentaires.

maitriser sa peur et son anxiété

1) Reconnaissez votre peur, acceptez-la.

Faire comme si votre peur n’existait pas ne la fera pas disparaitre. 

 

2) Parlez-en, partagez-la.

Parler de votre peur permettra de rationaliser vos émotions en mettant des mots dessus. Partager avec autrui, c’est aussi diviser l’impact de la peur. De plus, cela vous déculpabilisera. Vous avez le droit d’avoir peur et d’être vulnérable. Nous sommes tous ainsi ! (voir cet article)

 

3) Décodez : de quels sentiments cette peur est-elle composée ?

Analysez les sentiments que vous éprouvez. Décortiquez-les. En prendre conscience, c’est pouvoir influer dessus.

 

4) Allez à la recherche de toute l’information dont vous pouvez avoir besoin.

Même raison que précédemment. Creusez votre sujet. Eclairez les zones d’ombre à l’intérieur de vous.

 

5) Donnez-vous de la réassurance, remémorez-vous vos succès, faites la liste de vos qualités, aimez-vous. Parlez-vous avec respect et tendresse. Allez voir l’enfant en vous, guérissez-le.

Cette étape est très importante et double. A) Soyez souple et bienveillant avec vous-même. C’est la clé de l’estime de soi. B) Remémorez-vous vos succès pour replonger dans les émotions ressenties alors. Votre cerveau aura envie de connaitre ce type d’exaltation pour votre prochaine étape. (voir cet article et celui-ci)

 

6) Demandez un contact physique à quelqu’un. Si l’autre se tient dans votre dos et pose ses mains sur vos épaules, vous sentez la chaleur de sa poitrine et de son ventre dans votre dos. Il est derrière vous, vous pouvez faire face, il vous soutient. Mémorisez la sensation pour mieux la transporter avec vous lors de votre « épreuve ».

Le contact physique a des vertus exceptionnelles. Une accolade fait des miracles et provoque des décharges chimiques positives dans notre cerveau. Nos pensées s’en trouvent instantanément améliorée. (voir cet article)

 

7) Laissez-vous de l’espace pour anticiper positivement. Voyez la scène, regardez-vous agir, vous comporter et être comme vous le désirez.

La visualisation est primordiale. Appuyez-vous sur votre imagination et faites défiler le film de votre futur succès. Ressentez les sensations de l’expérience. Le cerveau ne fait aucune différence entre la réalité et ce que vous imaginez. Rentrez dans les détails pour que la visualisation fonctionne encore mieux. (voir cet article)

 

8) Agissez en gardant la conscience de votre idéal, de votre anticipation positive et du soutien de la personne que vous avez choisie.

Gardez tous les arguments de votre future réussite en tête. Ce sont ces pensées positives qui font la différence. 

 

9) Une fois le passage traversé, le succès obtenu et la peur dépassée, remémorez-vous celui (ou celle) que vous étiez précédemment. Voyez-vous avant le saut ou l’examen, dans la peur. Et dans votre peau aujourd’hui, partagez vos sentiments de fierté avec celui que vous étiez hier.

Vous avez réussi. Vous pourrez donc reproduire de mieux en mieux cette expérience positive. Exprimez votre reconnaissance. Fêtez la victoire pour un ancrage positif. Bravo !

 

 

Je rajouterai une étape technique dans ces 9 étapes : Parlez ET écrivez.

De l’étape 1 à 4 : décrivez votre peur sur une feuille.

Etape 2 : partagez aussi à l’écrit. On est parfois plus à l’aise pour s’exprimer à l’écrit qu’à l’oral.

Etape 5 et 7 : décrivez vos expériences positives. En plus, vous vous en servirez de nouveau par la suite.

Dans l’étape 9, exprimez à l’écrit votre reconnaissance.

 

 

« L’intelligence du coeur » est disponible sur Amazon.

 

2 réponses

  1. BAUDUIN dit :

    J’ai vécu un évènement qui m’a particulièrement perturbé et qui me perturbe encore, et, je voulais aussi vous en faire part.
    En fait cette évènement a eu lieu avec un professionnel de santé lors d’un « fameux » prélèvement Nazopharingé dans un cadre professionnel suite à un cas contact.
    Voici comment j’ai vécu cet évènement :
    En fait je n’étais pas prêt psychologiquement à l’époque de subir ce test et je ne comprenais pas vraiment puisque sans symptôme et je n’avais intégré la notion de cas contact. E4t puis il y eu beaucoup de discussion sur la réalisation de ce test entre le représentant CSE (favorable) et la Direction.
    Donc, nous avons dû tous passé le test, à l’époque, je n’avais aucune notion de quoi il s’agissait je savais juste que cela se passais au niveau du nez sans autre information plus précise.
    Nous étions presque tous à la queue leu leu et à attendre notre tours pour passer.
    Mon prédécesseur ne connaissait pas son N° de sécu par cœur et à dû courir pour aller le récupérer, pendant ce temps nous continuons à attendre ce qui agaçait aussi, je pense l’infirmière, arrive mon tour, j’avais malencontreusement oublié de remplir une case du papier, alors rebelote, j’ai ressenti un petit agacement, c’est vrai qu’elle avait dû prendre un peu de retard dans son planning.
    Personnellement j’étais assez stressé pour ne pas dire angoissé par ce test dont je n’y connaissais rien.
    Elle m’adressa donc la parole et me dit, sans aucune autre information:
    – Asseyez-vous
    – Mettez la tête en arrière
    – Fermez les yeux
    A ce moment, Grosse montée de stress.
    Voilà qu’elle m’enfonce une tige dans les profondeurs de ma narine.
    J’ai malheureusement eu un violent geste de retrait de la tête dans toutes les directions.
    Elle m’a donc dit, calmez-vous ! et probablement autre chose que je me souviens plus, mais c’était trop tard le stress était trop fort !
    Elle a voulu recommencer mais ce n’était pas possible, à ce moment là, « trouble panique » probablement.
    J’en ai fait part au Directeur de l’établissement qui me dit en reparler avec l’infirmière avant son départ pour pouvoir retenter l’opération avant son départ.
    Aux dires du Directeur, elle ne désira pas me revoir !!!

    Depuis je vis avec cela sur le « cœur » et je ressens une oppression quotidienne pour quelque chose qui me parait , après visionné quelques vidéos sur le sujet tout à fait supportable
    Mais je ne sais pas me retirer cette angoisse latente !

    Dernier point
    1) Pensez-vous qu’il s’agit là d’un trouble panique
    2) Que pouvez-vous me conseiller pour libérer cette tension actuelle et entrevoir à terme cette examen comme un geste médicale « banal ».
    3) Quels méthodes et outils pourrais-je utiliser pour chasser cette angoisse
    Je vous remercie de vos réponses
    Très cordialement,

    • Yann dit :

      Vous avez vécu un traumatise , le fait de vous en souvenir vous provoque une émotion importe donc cela veut qu il na pas été digéré par votre mémoire, votre conscience. Une thérapie cognitive est efficace pour soulager cela , tel que l Emdr , l hypnose.

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