Quelques conseils pour des parents (presque) parfaits

secrets de psysCela fait quelques temps que je souhaitais partager cet article/confidence avec vous. La lecture du chapitre 18 du livre « Secrets de Psys » intitulé « Je ne suis pas une mère parfaite » m’a définitivement convaincu. Alors, certes, je suis un père et non une mère mais le message reste le même. 😉

C’est Béatrice Millêtre qui tient la plume de ce 18eme chapitre. Elle est docteur en psychologie et a été notamment formée aux neurosciences à l’Ecole Normale Supérieure. Elle pratique les thérapies comportementales et cognitives.

Elle nous confie qu’elle n’est pas une mère parfaite. Qu’elle a bien essayé d’ouvrir les livres de ses collègues pour y puiser des conseils mais qu’au final, elle les a tous refermés et a opté pour sa solution. Qui mieux qu’elle connait sa fille ? Qui mieux qu’elle sait ce qu’elle veut faire avec elle ? Ce qu’elle veut lui transmettre? …

Voici une synthèse de ses propos saupoudrée de mes commentaires.

5 point importants à retenir.

 

C’est le premier point important : Faites vous confiance.

C’est vous qui connaissez votre enfant.

Et vous savez quoi faire, même si vous l’avez peut-être oublié en route.

Alors, observez votre enfant, faites attention à lui. Voyez quels sont ses goûts. Détachez-vous de l’influence sociale, des « on-dit » et de ce qu’il faut « impérativement » faire. Ecoutez-vous. Faites preuve de bon sens.

 

Le deuxième point important : Soyez à son écoute et faites-lui confiance.

Si votre enfant se comporte d’une manière ou d’une autre, c’est qu’il y a une raison. Béatrice Millêtre donne l’exemple de la petite Clara qui, du jour au lendemain, refuse de prendre son biberon. Sa maman s’interroge et soupçonne la bouillie. Jusque là, Clara mangeait de la bouillie sans gluten préconisée jusqu’à 6 mois mais elle lui préfère maintenant celle avec gluten. Sa mère avait eu la bonne intuition.

Idem pour Clément, 8 ans, qui a du mal à faire ses devoirs en rentrant de l’école alors que tout allait bien en début d’année. Les bâillements auraient dû mettre ses parents sur la voie. Clément est fatigué. Tout simplement. Il est maintenant temps de l’aider à recharger ses batteries. Pourquoi ne pas lui faire manquer l’école 1 jour ou 2 ?

Faites confiance à votre enfant et sachez décrypter le message derrière son changement de comportement. Ce n’est pas verbal, donc cela demande un peu d’attention, je vous l’accorde.

 

Troisième point important : Pensez à ce qui est bon pour lui…sans oublier ce qui est bon pour vous.

Notre mission de parents est de permettre à nos enfants de s’épanouir en harmonie avec le monde qui les entoure.

Favorisez, sans tomber dans l’extrême, ce cadre fertile à une croissance positive.

Un détail important : n’essayez pas de façonner votre enfant à votre image. Il a son propre caractère. Dites-vous « c’est comme ça ».

 

Quatrième point : Limites, laxisme, réalisme, autorité et respect…

La confiance n’exclut pas le contrôle. Fondez une autorité basée sur le respect, la compréhension de l’expérience de l’autre et sa connaissance. Celle-ci est efficace et écoutée.

Les enfants ont plus besoin de repères que de limites, des repères pour savoir comment se comporter dans telles ou telles situations. Ils ont aussi besoin de garde-fous pour ne pas commettre d’imprudence.

Sachez encourager les efforts plutôt que les résultats. Et de manière générale, expliquez-leur vos démarches éducatives en leur demandant, pourquoi pas, comment ils auraient réagi si ils avaient été à votre place. N’imposez-rien.

Si votre enfant ne dit pas « bonjour » à la boulangère alors que vous lui avez demandé plusieurs fois, c’est peut-être qu’il est timide. Donnez-lui des méthodes pour soigner sa timidité plutôt que de le harceler avec une consigne qu’il ne peut pas suivre.

N’oubliez pas que c’est la régularité et la constance qui porteront leurs fruits.

 

Cinquième point : confiance et manque de confiance 

La confiance ne s’exprime pas de la même manière chez l’enfant et chez l’adulte.

Un enfant qui participe en classe, qui a des amis et qui s’exprime avec aisance a vraisemblablement confiance en lui.

Nous devons l’aider à gagner cette confiance en lui offrant la possibilité de vivre de nouvelles expériences adaptées à son niveau (« C’est toi qui paye le pain aujourd’hui si tu es d’accord, voici les pièces. »), en proposant d’inviter ses copains à la maison, en s’intégrant dans les activités scolaires, etc.

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A mon tour :

Béatrice Millêtre a brillamment décrit ce que je pense de la parentalité.

Je vais simplement insister sur 2 items qui sont au centre de mon éducation :

 

Une chose à éviter : La colère.

Du point de vue personnel, la colère est une catastrophe. Nous sommes incapables de réfléchir lorsqu’elle nous tient.

Du point de vue de nos enfants, c’est pire. Voir un adulte perdre le contrôle et rentrer dans une rage folle inflige un sacré traumatisme. Et lorsque l’enfant est le centre de la tempête, les blessures sont profondes.

La colère est une forme de violence.

Alors, soufflez, fermez les yeux, reprenez le contrôle. La crise s’échappe si on est capable de marquer un temps de pause et de se vider la tête.

 

Gardez aussi à l’esprit que les enfants nous observent et nous imitent (merci les neurones miroir). Nous créons donc une copie en temps réel de nos actions. Et cette copie se télécharge directement dans le cerveau de nos enfants.

 

Une chose à faire : Ayez confiance en vous et prenez conscience que vous savez.

Certes, vous trouverez de précieux conseils sur l’éducation de vos enfants dans de nombreux livres et sites internet. Mais, croyez-moi, le seul et unique excellent conseil dont vous avez besoin est de laisser parler votre coeur. Qui mieux que vous connait votre enfant ? Qui sait quand il a faim ? Quand il est triste ou joyeux ? Qui sait quand il fait une bêtise afin que vous fassiez attention à lui ? Vous.

Or, vous ne pourrez pas y voir clair si vous avez toutes les théories du monde dans la tête excepté la vôtre.

Et pour pouvoir ressentir pleinement la situation et trouver les solutions aux problèmes, il vous faut vous ancrer dans le moment présent.

Observez, écoutez, ressentez maintenant. La clé est souvent devant vous, au sein de l’attention totale que vous porterez à votre enfant.

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