La taille du cerveau dépend du nombre d’années d’éducation (et des revenus de la famille)

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Une étude menée aux USA auprès de 1099 enfants a démontré que chaque moment passé à parler aux enfants pour leur transmettre et enseigner des connaissances augmente leur quantité de matière grise, leur donnant ainsi des outils pour mieux résister au déclin lié à l’âge.

Les neuroscientifiques ont étudié la surface totale de leur cortex cérébral (siège des capacités cognitives complexes) et l’ont comparée au nombre d’années où les enfants avaient reçu une instruction en famille ou à l’école ainsi qu’aux revenus de la famille.

Bilan : les enfants issus de famille riche et cultivées ont un cortex cérébral plus développé que ceux des familles défavorisées.

Plus particulièrement, ce sont les zones dédiées à la langue, la lecture, les fonctions exécutives et les compétences spatiales qui sont le plus concernées.

Mais le rapport entre le cerveau et le facteur socio-économique est de type logarithmique. Ainsi, des augmentations de revenus chez les familles pauvres ont des effets importants sur le cerveau des enfants qui en sont issus. Pour les familles riches, une variation du revenu a un faible impact sur le cerveau des enfants.

Un rééquilibrage des richesses et l’attribution d’aides à des structures éducatives qui permettent d’accompagner les enfants sont donc essentiels pour l’avenir de la société et de chaque individu qui la constitue.

 

Source : Cerveau & psycho N°69

Etude : Nature Neuroscience

 

 

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