Quand on bouge régulièrement, voilà ce qui se passe au niveau de notre cerveau

Crédit : DAFNE LUNGHI ART

Crédit : DAFNE LUNGHI ART

L’apprentissage, la mémoire et la réparation du cerveau dépendent de la capacité de nos neurones à changer avec l’expérience. Les chercheurs ont obtenu la preuve que l’activité physique développe cette plasticité cérébrale.

C’est ce que révèle le site Neurosciences News en se basant sur cette étude.

Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques se sont concentrés sur le cortex visuel et plus particulièrement sur les personnes atteintes d’amblyopie, une diminution de l’acuité visuelle d’un oeil ou des deux yeux.

Ils ont tout d’abord vérifié leur hypothèse en laboratoire sur des rats sédentaires et actifs grâce à une roue que les animaux avaient à disposition ou pas.

Il s’est avéré que les rats « actifs » possédaient des taux élevés de plasticité dans le cortex visuel et une meilleure récupération de l’amblyopie par rapport à des animaux plus sédentaires.

Dans une nouvelle étude, 20 adultes ont passé deux tests :

Dans le premier test, les participants avaient un œil bandé et regardaient un film tout en se relaxant dans un fauteuil. Dans l’autre test, les participants avaient un œil bandé et s’exerçaient sur un vélo  toutes les dix minutes pendant le film. Les résultats sont clairs: la plasticité du cerveau a été renforcée par l’exercice.

Claudia Lunghi de l’Université de Pise en Italie, s’exprime ainsi :

« En montrant que des niveaux modérés d’activité physique peut augmenter le potentiel plastique du cortex visuel adulte, nos résultats ouvrent la voie au développement de stratégies thérapeutiques non invasives exploitant la plasticité du cerveau intrinsèque pour des sujets adultes »

 

Conclusion : l’activité physique est excellente pour notre plasticité cérébrale.

C’est d’ailleurs une des recommandation de Pierre Marie-Lledo, directeur de recherche à l’Institut Pasteur qui évoquait les bienfaits des efforts physiques pour le renouvellement des neurones.

Dans cette vidéo, il nous disait que la production de neurones chez l’adulte s’arrêtait :

1) Quand nous cessons d’apprendre.

2) Quand nous sommes soumis au stress du monde urbain.

3) Si nous consommons des psychotropes de façon chronique.

4) quand nous ne faisons pas d’efforts physiques.

5) Quand nous sommes isolés socialement.

 

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