Se plaindre est mauvais pour notre santé mentale et physique
Se plaindre n’est pas un comportement inoffensif pour notre santé mentale et physique. Il y aurait même un danger de mort selon Steven Parton du site Psychpedia. Démonstration.
Nous avons dans notre cerveau une multitude de synapses séparées par une fente synaptique. Chaque pensée déclenche la production d’un produit chimique qui s’écoule à travers cette fente afin de relier les synapses entre elles. Ainsi un signal électrique contenant les informations peut circuler. Chaque fois que cette charge électrique se déclenche, les synapses se rapprochent pour faciliter la vitesse de transfert. Ainsi, nos pensées sont à l’origine d’un remodelage des circuits synaptiques en temps réel dans notre cerveau. Les pensées influent donc vraiment sur la réalité ! Première information de taille !
Steven Parton continue sa démonstration :
Plus nous sollicitons les mêmes connexions synaptiques (donc au plus nous avons les mêmes pensées), plus le transfert de l’information est rapide via un réseau qui est choisi par défaut lorsque d’autres pensées/informations arrivent. C’est comme si des chemins de terre se transformaient en autoroutes au fur et à mesure que des véhicules les empruntaient. Par conséquent, les mailles de ce réseau synaptique à grande vitesse forme tout simplement notre personnalité (intelligence, aptitude, compétences) !
Et là, on pourrait se dire : « chouette, j’ai toutes les cartes pour devenir un puissant optimiste en m’entrainant à penser positif ! »
Ben non, car les humains sont des créatures sociales et la présence de neurones miroirs (outil de l’empathie) dans notre cerveau le confirme. Nous imitons nos semblables et nous nous imprégnons de leur « mode de pensée » et de leurs émotions.
Ainsi, on ne pourra devenir un super-optimiste que si nous sommes au contact de personnes optimistes. Or, si nous entendons des plaintes à longueur de journée, nous plongerons fatalement vers le pessimisme… Heureusement, on peut inverser la tendance ! Et ne tardons pas trop car nous sommes en danger de mort si nous cédons au négativisme.
Pourquoi se plaindre tue ?
Si nous éprouvons souvent de la colère ou de la tristesse, les circuits synaptiques adéquats se renforcent car ils sont de plus en plus empruntés. Or, ces émotions désagréables créent du stress que l’on peut mesurer par le taux de cortisol (son hormone) dans notre organisme.
Ce cortisol a des effets très négatifs à moyen terme : baisse des défenses immunitaires, augmentation de la pression artérielle, maladies cardiaques, gain de poids, réduction de la longévité… mais aussi : blocage des capacités d’apprentissage, dégradation de la faculté de mémorisation, etc.
Pour résumer :
- nos pensées façonnent notre cerveau via un réseau synaptique qui s’optimise à mesure de son utilisation (les chemins de terre deviennent des autoroutes)
- nos modes de pensée créent des habitudes (les réseaux autoroutiers sont empruntés en priorité car plus rapides)
- notre environnement influe sur notre mode de pensée (neurones miroirs)
- les pensées négatives provoquent des émotions désagréables qui augmentent notre niveau de stress (cortisol)
- le cortisol dégrade nos capacités et diminuent notre longévité
Des solutions ?
- s’entourer de personnes positives
- prendre conscience de notre mode de pensée (via la méditation par exemple)
- acquérir des techniques pour lutter contre le stress (voir cet article)
- pratiquer la gratitude (voir cet article)