3 pensées qui déclenchent la colère (et comment les transformer pour ne pas exploser !)

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La colère est une émotion utile certes dans l’absolu mais elle a un énorme défaut : elle nous prive de nos capacités de raisonnement, ce qui provoque des comportements très peu constructifs (et même plutôt destructifs).

Partant du principe que la colère peut se déclencher en fonction d’une pensée (elle-même alimentée possiblement par une croyance) que nous posons sur un fait, il est envisageable de décider de modifier notre point de vue pour ne pas céder à la colère.

L’avantage principal de ne pas céder à la colère est de dépasser le problème pour proposer tout de suite des solutions ou commencer une négociation. On s’engage donc dans de la collaboration au lieu de l’opposition.

 

3 schémas de pensées/croyances à modifier

Voici 3 schémas de pensées qui déclenchent la colère et leur équivalent qui réduisent les risques d’explosion (via). Tout est question de perspective :

[ A utiliser pour soi ou pour aider les autres à contourner la colère]

 

Pensée qui déclenche la colère

Les gens doivent se comporter avec moi comme je me comporte avec eux, autrement, c’est insupportable, scandaleux, et ils méritent ma colère

 

Pensée plus flexible 

Je n’aime pas que les gens ne se comportent pas avec moi comme je me comporte avec eux, mais je peux le supporter (tout en leur donnant mon point de vue) et en formulant des demandes précises pour satisfaire mes attentes/besoins. D’ailleurs, connaissent-ils mes valeurs ? En quoi diffèrent-elles des leurs ? Où placer le curseur pour que chacun se sente à l’aise ?

La tolérance provient d’une compréhension de l’autre (ses besoins, ses valeurs, son histoire) car cela corrige les interprétations erronées pour recentrer sur les besoins de chacun.
Lorsque l’approche pacifiste n’a pas abouti, un lâcher-prise s’impose. Après tout, est-ce si important ? Qu’est-ce qui est essentiel pour moi ? Est-ce que je préfère être heureux ou avoir raison ? Cette temporisation fait souvent des miracles (et préserve notre santé).

 

Pensée qui déclenche la colère

Je dois me mettre en colère pour obtenir ce que je veux sinon les gens s’en moquent.

 

Pensée plus flexible 

Je peux mettre en colère pour donner du poids à mon point de vue, mais ça n’est pas toujours le meilleur moyen. Il est souvent plus judicieux de comprendre l’autre et d’adapter mes demandes pour trouver un compromis qui satisfasse tout le monde. Et si je remplaçais mes reproches et critiques par des demandes claires ? Pour me faciliter la tâche, je peux éviter d’employer le « tu » au profit du « je ».

 

Pensée qui déclenche la colère

Je dois me mettre en colère, autrement je passerai pour un faible.

 

Pensée plus flexible 

J’aime me faire respecter, mais la colère n’est pas le seul moyen. Je peux utiliser la fermeté et la bienveillance en écoutant le point de vue d’autrui, en comprenant son schéma de pensée et ses croyances, en fixant des règles qui sont validées par tous. La colère n’est pas un outil de soumission, sans quoi, « celui qui a la plus grosse » gagne…La communication place chacun sur le même pied d’égalité et permet de trouver des accords et même de tisser des liens.

 

 

Astuces supplémentaires :

 

A lire : « La force des émotions » de Francis Lelord et Christophe André

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