Les 3 facteurs de la persévérance

Selon Christophe André, 3 facteurs influenceraient directement le degré de persévérance et d’optimisme d’une personne. Les voici.

 

Le facteur génétique : Nos gènes déterminent initialement notre capacité à être persévérant. Ces gènes sont aussi influencés par notre environnement de vie, et notamment, celui des premières années. Quand une personne a rencontré une grande adversité très tôt dans sa vie, elle sera biologiquement fragilisée car l’expression de ses gènes anxieux sera suractivée. Mais pas de fatalité ! Un maternage stable et chaleureux peut inactiver cet héritage.

 

Le facteur psychologique : Il concerne les expériences affectives précoces (avant 5/6 ans). L’enfant que j’ai été a-t-il reçu suffisamment d’amour et de soin pour développer un attachement sécure ou ai-je été rejeté en ayant souffert d’un manque d’attention et de contact ?

Le facteur psychologique dépend aussi du comportement des « modèles » de l’enfant. Ces modèles faisaient-ils montre de persévérance et d’optimisme ou se décourageait-il rapidement en s’attendant toujours au pire ? Se concentraient-ils uniquement sur les problèmes au lieu de chercher des solutions ? Etaient-ils résilients face aux difficultés de la vie ?

 

Le facteur sociétal : Les croyances sociales dont les médias se font écho ont des conséquences sur la capacité à persévérer d’une personne.
« Dans nos sociétés occidentales et notamment en France, il y a cette espèce de morosité, de pessimisme ambiant. C’est un phénomène plus influent qu’on ne l’imagine, un peu comme la pollution de l’air : un air pollué ne fait pas mourir les gens tout de suite, mais altère lentement leur santé. Quand le moral d’une nation est pollué par le pessimisme, cela ne nous conduit pas au suicide immédiatement, mais cela altère notre confiance, notre envie d’agir, notre conviction qu’il nous est possible d’influer sur notre destin. » écrit Christophe André.

 

Ainsi nous comprendrons que :

  • Le facteur génétique n’est pas une fatalité. Nous pouvons modifier l’expression de nos gènes en fonction de nos habitudes, nos expériences, etc. (voir épigénétique)
  • Le facteur psychologique peut s’améliorer en trouvant de nouveaux modèles d’inspiration, en se concentrant sur les figures aimantes autour de nous, en cultivant les amitiés, en demandant des preuves de cet amour qui nous manquent peut-être, …
  • Le facteur sociétal commence par une prise de conscience des croyances latentes, dont nous sommes imprégnés et celles qui sont véhiculés par les médias (sociaux ou autres) tous les jours. Un Jeûne des médias peut s’avérer profitable.

 

Source : « Tout est encore possible » un livre résolument optimiste (et réaliste) !

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