Le bonheur selon l’éducation danoise

L’éducation à la danoise serait la meilleure du monde. Les Danois élèveraient leurs enfants dans la bienveillance et en feraient, à leur tour, des petits êtres très heureux. Quel est leur secret ? Malène Rydahl, auteure du livre « Heureux comme un Danois », s’est spécialisée dans le bonheur à la danoise explique quel est le « socle » du bonheur éducatif. 🙂

Source : La Maison des Maternelles

 

Les 10 clés du bonheur des danois

Voici une synthèse du livre de Malène Rydahl avec les 10 clés du bonheur danois.

  1. Je ne crains pas mon prochain (confiance)
    Le Danemark a le taux de confiance le plus élevé au monde. A l’opéra de Copenhague, par exemple, les danois laissent leurs manteaux dans un vestiaire non surveillé.
    « La confiance, c’est précisément ce petit rien qui change tout dans la vie de tous les jours : la tranquillité d’esprit. »
  2. J’ai une place dans la société (éducation) 
    Le niveau est adapté pour le plus grand nombre, donc pas d’élitisme. L’éducation est gratuite et même rémunérée par l’Etat, donc accessible à tous. L’école consacre beaucoup d’énergie à développer l’estime de soi et encourage les élèves à construire leur personnalité pour s’assurer un avenir dans les meilleures conditions. Il n’y a pas de « course à l’élite » car l’objectif premier est de privilégier le sens et le développement personnel. On fait de meilleurs choix lorsqu’on se connait. 🙂
  3. Je suis libre de trouver mon chemin (la liberté/l’autonomie personnelle)
    Presque 70% des danois quittent le domicile parental à 18 ans afin de vivre de leur vie selon leur style propre. Il y a donc peu de pression sociale de la part des parents. 70% des jeunes de 13 à 17 ans ont un job en dehors de l’école. Ceci leur permet de gagner rapidement en autonomie. Le fait que la scolarité soit gratuite et même rémunérée (760€ par mois versés par l’Etat pour les études supérieures) amplifie ce phénomène de liberté de choix en corrélation avec les valeurs de chaque individu.
  4. Je peux devenir qui je veux (l’égalité des chances)
    Le célèbre « Rêve américaine » est plutôt un rêve danois ! Car la mobilité sociale est une réalité au Danemark. C’est une des conséquence du système social et fiscal danois qui est très redistributif et permet l’émergence d’une société plus égalitaire. Ainsi, quel que soit le point d’origine, tous les chemins sont possibles. Et c’est visible dans les faits même si la réussite n’est pas synonyme de millions !
  5. J’ai des rêves réalistes (des attentes réalistes)
    Les danois aiment les choses simples de la vie. Ils ont peu d’ambitions matérialistes. Pas de rêves de grandeur.
    Pragmatisme, modestie et sens des réalité ne poussent pas les danois à vouloir être les meilleurs, ni à briller en société. Ils ont des attentes modérés. Ainsi, si réussite inattendue il y a (et il y en a), le plaisir est encore plus grand !
  6. Je vais mieux si tu vas bien (le respect de l’autre/la solidarité)
    Partager rend heureux les danois à condition que tout le monde participe, sans chercher à en profiter ni tricher.
  7. Je veux plein de moments de « hygge » (l’équilibre famille/travail)
    Les danois quittent leur travail à 17 heures et s’adaptent au programme des enfants. Les horaires sont flexibles, les semaines de congés augmentent en cas de maladie des enfants et 17% de la population active travaille même à domicile.
    Hygge est un terme très important pour les danois. Il désigne quelque chose de chaleureux et d’intime (comme les moment passés en famille).
  8. J’ai besoin de quoi de plus ? (la relation avec l’argent)
    La richesse n’est pas un objectif pour les danois. De plus (ou par conséquent), le danois n’a pas pour habitude de se comparer à ses pairs.
  9. Je ne me prends pas pour un être supérieur (la modestie)
    « Ce qui compte n’est pas de gagner mais d’avoir participé ». Le danois cultive l’humilité.
  10. Je me sens libre de choisir mon rôle (l’égalité hommes/femmes)
    Chacun est libre de choisir le rôle qui lui convient le mieux sans stéréotype ni tabous. Par exemple, tout le monde a le droit d’exprimer ses émotions et de parler de soi sans que ce soit interprété comme un signe de faiblesse. Une avancée surtout pour les hommes !
    Autre exemple : « le congé maternité : le père a droit à 2 semaines suite à l’accouchement, la mère à 4 semaines avant et 14  semaines après mais les 32 semaines restantes peuvent être partagées librement entre les deux.

 

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