5 solutions pour arrêter de râler

Il parait que l’habitude de râler raccourcit notre espérance de vie (provoque du stress chronique et toxique) et diminue nos capacités intellectuelles (le cerveau est en mode survie plutôt que réflexion constructive et créative).

Il est heureusement possible d’arrêter de râler sans pour autant se faire marcher sur les pieds ! Comment ?

Voici 5 solutions simple :

  1. Demander au lieu de râler 

    Quand nous râlons, nous ne demandons pas vraiment ce dont nous avons besoin ni ce que nous ressentons. Il est temps de changer cela en formulant clairement ce que nous attendons sans critiquer/accuser et en ayant préalablement vérifié si nous avons l’attention de notre interlocuteur. Nous pouvons aussi écrire ce que nous voulons.
    J’aime particulièrement l’approche de la Communication Non Violente que vous trouverez dans cet article.

  2. Apprendre à dire NON et proposer une solution 

    Dire non et proposer une autre solution à quelqu’un qui nous sollicite est un excellent moyen de s’affirmer tout en gardant des relations cordiales. En effet, cela évite la frustration de faire quelque chose qui ne nous plait pas.

  3. Refuser d’entrer ou de rester dans triangle de Karpman : persécuteur/sauveur/victime

    Le triangle de Karpman représente un « jeu psychologique » avec 3 rôles que chacun occupe par intermittence :
    Le Persécuteur/Bourreau attaque, brime, humilie, donne des ordres et provoque la rancune. Il considère la victime comme inférieure.Le Sauveur étouffe, apporte une aide inefficace, crée la passivité par l’assistanat. Il considère aussi la victime comme inférieure et lui propose son aide, à partir de sa position supérieure.

    La Victime apitoie, attire, énerve, excite. Elle se positionne comme inférieure et cherche un Sauveur ou un Persécuteur pour conforter sa croyance.

    On peut en sortir ou refuser d’entrer dans ce triangle dramatique si nous remarquons que quelqu’un essaye d’occuper un rôle comme celui de « persécuteur » ou de « victime ». Il suffit de dire non.

  4. Considérer les problèmes comme des défis

    Considérer les difficultés dans notre vie comme des défis à relever. Ainsi, le sentiment d’injustice s’estompe, le stress diminue et nous prenons conscience de notre pouvoir d’action.
    Pour faciliter ce positionnement, je vous invite à prendre une feuille pour noter une de vos réussites. Cette remise en mémoire de votre capacité à trouver des solutions au-delà du problème est excellente pour le moral et permet de renforcer la confiance en soi.

  5. Lâcher prise et sourire

    Lâcher prise ne signifie pas abandonner mais il est essentiel de prendre du recul lorsque nous ne maitrisons pas tous les éléments d’un problème . Alors, recentrons-nous sur l’essentiel, relaxons-nous et imaginons que tout se passera bien. Souvent, le temps aide à cela. Qu’est-ce qui nous empêche de garder un état d’esprit optimiste quant à l’avenir ? Rien. Et c’est en baissant notre niveau de stress que notre cerveau devient productif et inventif. Il travaille même pendant la nuit en mode automatique (voir cet article). 🙂

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