Neurosciences : 4 clés pour combattre nos pensées toxiques

Comment échapper aux ruminations et aux pensées toxiques qui dégradent notre bonheur ?

Pour cela, nous pouvons considérer certains « biais » de notre cerveau et les éviter.

C’est ce que nous révèle Erwan Devez dans son livre « 24 heures dans votre cerveau » :

 

CLÉ 1 : DÉCULPABILISER

Nous avons une tendance naturelle à culpabiliser et à voir les choses en noir. On appelle cela un biais de négativité. C’est la résultante d’un câblage cérébral hérité de plusieurs millions d’années. Ainsi, se tracasser pour des préoccupations diverses est la règle et non l’exception.  Donc pas besoin de se considérer comme nul ou anormal ! Une fois que nous connaissons cette tendance naturelle, il nous reste donc à prendre de la distance et à déculpabiliser. Ces pensées toxiques ne sont que des pensées. Pas la réalité. Et nous pouvons les changer via l’optimisme notamment.

CLÉ 2 : ACCEPTER

Les émotions désagréables issues de processus inconscients sont inévitables. Il est donc inutile de les fuir ou de les combattre car elles resteront bloquées et grossiront. Les accueillir consiste à les accepter et les observer puis à s’interroger sur nos besoins insatisfaits à l’origine de ces émotions. Ensuite, passons à l’action.

 

CLÉ 3 : TRAVAILLER SON ESTIME DE SOI

Le répétition des pensées toxiques favorise leur reproduction, comme un sillon qui se creuserait chaque jour d’avantage. Ces sillons entament l’estime de soi. Pour contrer ce phénomène, pratiquons la bienveillance envers nous-mêmes. Acceptons nos défauts comme nos qualités. Donnons-nous le temps d’apprendre et d’évoluer. Faisons de notre mieux sans nous flageller.

 

CLÉ 4 : MONTRER DU DISCERNEMENT

Ces mécanismes d’alertes que sont les pensées toxiques se sont mis en place à l’origine pour assurer notre survie. Ils peuvent donc être utiles. Donc, voyons si nous pouvons extraire des solutions de nos pensées. Si c’est le cas, elles sont plus des réflexions qui mènent à l’action. Si les pensées ne sont que des reproches, des critiques, des généralités,…qui ne pointent pas vers une action possible dans la réalité, laissons-les partir.

 

Source : « 24H dans votre cerveau »  d’Erwan Deveze est disponible sur cultura.com, decitre.fr et chez votre libraire.

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