2 pièges à éviter dans les relations humaines

Je souhaitais partager avec vous une citation de Jacques Salomé et des réflexions à propos des relations humaines :

 

« L’essentiel, en matière de relations humaines, est d’échapper à deux pièges :

L’accusation d’autrui : « C’est ta faute, tu n’es jamais là, tu ne m’écoutes pas » ou l’auto-accusation « Je suis nul, je n’y arriverai jamais ».

Nous devons devenir responsable de ce que nous sommes et de la relation que nous entretenons. »

 

Cette phrase est importante : « Devenir responsable de ce que nous sommes et de la relation que nous entretenons« . Cette responsabilité nous permet de prendre conscience du pouvoir que nous pouvons exercer sur nos vies en collaboration avec autrui.

Est-ce simple que de ne plus nous rabaisser ou d’accuser autrui ?

Non, car nous portons souvent le poids d’un passif et des injonctions sournoises de la société (à l’origine de croyances limitantes). Notre cerveau est par conséquent susceptible de percevoir et d’interpréter négativement ce que nous vivons.

Si nous avons été réellement manipulés et persécutés dans le passé, en étant notamment pris au piège du triangle de Karpman (voir cet article)  nous en gardons peut-être encore les cicatrices, ce qui nous place dans une position d’attaque, de défense ou de fuite face à autrui, positions visant à nous protéger.

Quant aux aléas de la vie et aux « échecs » et revers, si nous n’avons pas accueilli les émotions désagréables et la déception pour s’en libérer, elles menacent d’apparaitre de façon récurrente et d’entamer à chaque fois notre estime personnelle.

De plus, nos pensées volontaires ou inconscientes dictent notre langage non-verbal. Notre environnement humain perçoit ces signes et réagit en fonction. Une méfiance se lira dans notre posture, et l’autre en face de nous interprétera à son tour, se positionnant lui-aussi sur la défensive.

Selon la même logique, des yeux levés au ciel lorsque l’autre parle est une quasi déclaration de guerre !

 

Comment remplacer les accusations et les auto-accusation ?

En guise de « solution » ou de pratique constructive, je vous invite à vous intéresser à la Communication NonViolente, une méthode de communication créé par feu Marshall Rosenberg. Elle relie les observations sans jugement, les sentiment, les besoins et les demandes (au lieu des reproches).

Voici un article à ce sujet :

Les 4 clés de la communication non violente (CNV)

 

Inspiration pour cet article :

« L’art de faire la paix au quotidien » d’Anne Ducrocq disponible chez votre libraire ou sur Cultura.com .

 

 

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