Marre d’essuyer des « non », devenez un spécialiste du « oui » grâce à ces conseils

say yes

La rhétorique de Socrate, rapportée par Platon est riche d’enseignements pour celui qui envisage d’inspirer la sympathie devant n’importe quel interlocuteur.

Socrate convainc de manière indolore grâce à une technique qui consiste :

– à déclencher l’approbation le plus rapidement possible

– à tenir une série de « oui » qui mène à une conclusion commune, celle de l’orateur.

La démonstration apparait comme une évidence tandis que le piège se referme en faisant tomber toute objection.
Un piège ? Le mot est certes un peu fort bien qu’il s’agisse néanmoins de manœuvres de manipulation douce !

A chaque fois que vous échangez avec quelqu’un, veillez à poser des questions auxquelles on ne peut répondre que par l’affirmative.

Si vous déclenchez un « Non », le débat prendra immédiatement une tournure plus sèche, moins cordiale.

Chacun recherche les points communs et s’effraie des différences. Or un « Non » évoque justement cette différence de point de vue. Il motive à se montrer plus méfiant.

Le « Non » est une attitude d’opposition, d’affirmation de soi, de défense, de revendication.
Dire « Non », c’est brandir un bouclier.

Le « Oui » engage plutôt au sourire et à la légèreté. Il symbolise la confiance et la sympathie.

Dire « Oui », c’est toucher amicalement l’épaule.

Un « Non » ferme.
Un « Oui » ouvre.

Donc prônez l’ouverture.

Si vous n’êtes toujours pas convaincu, positionnez-vous devant une glace et dites « Je vais réussir » tantôt en faisant non de la tête, tantôt en faisant oui. Que ressentez-vous à chaque fois ?

C’est viscéral ! L’expression rayonne de tout votre corps !

Comment procéder ?

1) Mentalement, imaginez que vous souhaitez ardemment être en accord avec votre interlocuteur, en faisant fi d’un quelconque historique négatif. (Visualiser votre objectif)
2) Commencez par un point commun flagrant : la météo par exemple. Ou basez-vous sur un signe observé sur votre interlocuteur (comme la couleur des habits, le fait de porter une alliance, la marque du téléphone). Posez une première question qui mènera au premier « oui ».
3) Poursuivez la conversation en tournant vos phrases de telle manière qu’il ne puisse qu’acquiescer (entrainez-vous chaque jour à cet exercice afin que cela devienne naturel).
4) Concluez avec la question principale de votre argumentaire.

Un exemple ? Voici une série de questions.

– Avez-vous envie d’être plus heureux au quotidien avec une méthode simple ?
– oui

– Avez-vous remarqué à quel point certaines lectures vous donnent le sourire ?
– oui, c’est vrai

– Combien payez-vous habituellement un roman que vous achetez dans cette optique ?
– environ 9 €

– Seriez-vous intéressé de tester gratuitement une méthode qui a les mêmes effets que ces lectures ?
– Bien sûr !

– Il ne vous reste plus qu’à consulter www.anti-deprime.com et à avoir le sourire chaque jour de l’année !
– Avec plaisir ! Merci du tuyau !

Pour conclure :

Déclenchez le « Oui », bannissez le « Non ». Le Oui ouvrira toutes les portes.

Et soyez vous-même positif et optimiste. Le « oui » est un sésame.

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