Phobie : comment vaincre la peur du noir chez l’enfant (et l’adulte)

La peur du noir est irrationnelle, certes. Mais comment peut-on convaincre notre cerveau de ce fait ?

Tout nait d’un sentiment d’abandon, dès l’enfance. Les premières nuits loin de la mère aimante et protectrice sont ainsi de véritables épreuves. Car à la peur initiale peut succéder une profonde terreur, celle d’être définitivement abandonné et de se retrouver en danger.

Et l’obscurité est le berceau de ces émotions. Lorsque la lumière salvatrice s’éteint, les démons surgissent. Ainsi, on s’arme d’artefacts pour combattre les hypothétiques « monstres » qui attendraient tapis dans l’armoire ou sous le lit. Le croque-mitaine.

 

Comment apprivoiser la peur

 

La peur du noir, si elle n’est pas traitée, perdure jusqu’à l’âge adulte. Elle peut d’ailleurs se révéler et s’amplifier en cas d’expérience traumatisante.

Pour apprivoiser la peur, il est nécessaire de rationaliser. Pour y parvenir, je vous conseille de suivre un processus progressif. Voici quelques idées sur des méthodes testées avec succès :

– laissez une source de lumière : la veilleuse de nuit sécurise. Mais attention de la disposer correctement afin d’éviter qu’elle projette des ombres immenses au plafond ou sur les murs.

– diffusez de la musique calme et joyeuse en sourdine : la musique apaise et permet de réduire le flux de pensées. Essayez d’associer en journée une musique particulière à un évènement positif. Le soir, si vous la diffusez, l’enfant se replongera dans cette expérience joyeuse et trouvera le sommeil.

– questionnez-vous sur la cause exacte de la peur et sa réalité. Communiquez pour mettre des mots sur des émotions et les dompter. Le fait d’en parler relativisera les effets. Cette méthode convient plutôt aux enfants à partir de 5 ans. Prônez un dialogue calme et souriant.

– racontez des histoires où le protagoniste surmonte ses craintes. L’enfant se projettera à la place du protagoniste principal et trouvera le courage nécessaire.

– Parents : ne craignez pas le coucher. Visualisez un coucher paisible. Votre comportement influence celui de votre enfant et l’encourage à poursuivre dans ses habitudes donc imaginez un coucher paisible. Votre calme irradiera.

– Eloignez votre enfant de toutes sortes d’écran 1 heure avant le sommeil.

– Respirez avec votre enfant : une respiration méditative permet d’apaiser l’enfant. Intégrez-la dans un rituel.

– dès que vous avez réussi un coucher « parfait », évoquez-le chaque soir avec votre enfant et reproduisez le rituel en vous appuyant sur l’ancrage positif.

 

A noter que des dessins animés tels que Monstres & Co contribuent à vulgariser la peur grâce à l’humour.

La publicité ci-dessus évoque à la perfection cette peur du noir

Le nounours joue le rôle de l’artefact magique et puissant.

La peur prend la forme d’un être sombre aux dents acérés.

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