Les 4 clés de la communication non violente (CNV)

communication non violente

Selon son instigateur et créateur, Marshall Rosenberg,

« La Communication Non Violente, c’est la combinaison d’un langage, d’une façon de penser, d’un savoir-faire en communication et de moyens d’influence qui servent mon désir de faire trois choses :

  • me libérer du conditionnement culturel qui est en discordance avec la manière dont je veux vivre ma vie ;
  • acquérir le pouvoir de me mettre en lien avec moi-même et autrui d’une façon qui me permette de donner naturellement à partir de mon cœur ;
  • acquérir le pouvoir de créer des structures qui soutiennent cette façon de donner. » (via)

 

Retrouvez la suite de cette vidéo ici (merci à Cedric Eulliot pour son excellent travail de traduction).

 

Marshall Rosenberg a construit la communication non violente (CNV) sur 4 bases :

OSBD

O comme Observation

Observez mais ne faites pas de jugement de valeur et ne généralisez pas.

A éviter :  » Tu es tout le temps en retard/désagréable/triste ».

Préférez plutôt : « Nous avions rendez-vous à 18H. Il est 18H15. J’aurais aimé être averti de ton retard. »
« Je vois que les habits ne sont pas rangés dans l’armoire. »

S comme Sentiment

Exprimez ce que vous ressentez, partagez vos émotions.

Par exemple : « Quand j’entends ces mots, je me sens rabaissé et triste. » « Je suis triste,… »

Retrouvez le vocabulaire des émotions dans cet article.

B comme Besoin

Derrière chaque émotion, se cache un besoin satisfait (sentiment positif) ou insatisfait (sentiment négatif).

Les besoins sont à la base de la CNV car « les jugements portés sur autrui sont des expressions détournées de nos propres besoins inassouvis ».

Les identifier, c’est s’inscrire dans une action réparatrice.

La liste des besoins est ici.

 

D comme Demande

C’est la dernière étape de CNV. Il s’agit d’exprimer une demande. N’attendons pas que les autres devinent nos besoins, exprimons-les. Ainsi nous évitons de porter des jugements hâtifs autant que faux sur ceux qui nous entourent.

 

 

Je vous conseille la lecture de « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) » (disponible sur Fnac.com et Amazon.fr)

 

Conclusion :

la communication non violente mériterait d’être enseignée à l’école, à la maison et dans les entreprises.

  • En tant que parents, commençons par en inculquer les principes à nos enfants. Rien que le fait d’apprendre à exprimer ses émotions et de ne pas porter de jugements de valeur est gage d’une épanouissement certain.
  • Dans notre vie professionnelle, engageons-nous dans cette voie, véritable philosophie de vie pour améliorer les conditions de travail et réinstaurer du respect.
  • Dans notre quotidien, au sein de notre famille ou en couple, ces 4 clés assureront des relations sereines et positives.

 

7 réponses

  1. Dramane dit :

    Très bon résumé pour réapprendre à vivre ensemble!

  2. amandine dit :

    oula
    « Quand j’entends ces mots, je me sens rabaissé et triste ».=> « je me sens rabaissé » par toi… c’est un sentiment accusateur (dans votre autre article que je termine de lire à l’instant) merci pour vos articles

  3. Michel JUPHARD dit :

    Extrêmement utile, merci.

  1. juin 21, 2015

    […] l’enfant persiste dans l’opposition, vous pouvez opter pour la communication non-violente ou la diversion (voir l’astuce de la balle à ce […]

  2. avril 1, 2020

    […] Les 4 clés de la communication non violente (CNV) […]

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