Citations et ressources de Communication Non-Violente (Marshall B. Rosenberg)

Nous évoquons souvent la communication non-violente de Marshall B. Rosenberg sur le site. Je vous invite aujourd’hui à découvrir quelques citations extraites du livre-référence « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) » ainsi que la liste des articles CNV pour approfondir et mettre en application  les principes.

 Citations de Marshall B. Rosenberg :

  • « Je ne suis pas surpris d’entendre que dans les cultures qui pensent en termes de besoins humains, il y a beaucoup moins de violence que celles où l’on s’entre-étiquette de « bons » ou « mauvais » et où l’on soutient que les « mauvais » doivent être punis. La violence-qu’elle soit verbale, psychologique ou physique, qu’elle se manifeste au sein de la famille, entre des tribus ou entre des nations-émane d’un mode de pensée qui attribue la cause du conflit aux torts de l’adversaire et d’une incapacité à admettre sa propre vulnérabilité ou celle de l’autre- c’est à dire à percevoir ce qu’on peut ressentir, craindre, désirer, etc. « 

  • « Les jugements portés sur autrui sont des expressions détournées de nos propres besoins inassouvis. »

  • « Lorsque nous écoutons, nous n’avons besoin ni de connaissances en psychologie, ni de formation en psychothérapie. L’important, c’est de savoir être présents aux sentiments et aux besoins spécifiques que ressent un individu ici et maintenant. »

  • « Je partage les sentiments de Georges Bernanos, quand il écrit :

    Je pense depuis longtemps déjà que si un jour les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l’indignation qu’éveille la cruauté, ni même les représailles et la vengeance qu’elle s’attire… mais la docilité, l’absence de responsabilité de l’homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public. Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister ne signalement pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde, mais plutôt qu’il y a de plus en plus d’hommes obéissants et dociles. »

  • « L’usage protecteur de la force vise à éviter des dommages corporels ou des injustices, tandis que la force répressive vise à faire souffrir des individus pour les punir de leurs actes perçus comme des méfaits. »

  • « Toute colère est à mon sens le fruit d’une pensée coupée de la vie, qui engendre la violence. Au coeur de toute colère, il y a un besoin insatisfait. La colère peut donc être très utile si nous l’utilisons comme un signal d’alarme : elle nous permet de prendre conscience qu’il y a chez nous un besoin insatisfait et que nos pensées actuelles diminuent fortement nos chances de le satisfaire. »

  • « Nous sommes dangereux quand nous ne sommes pas conscients que nous sommes responsables de nos actes, de nos pensées et de nos sentiments. »

Liste des articles CNV :

Capture-d’écran-2015-01-14-à-10.17.02
1 2 3 4 5 6

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.