Demander ce dont nous avons vraiment besoin et remercier : deux façons simples d’améliorer nos vies

Je vous propose de découvrir un témoignage aujourd’hui. Celui de Laura Trice. Elle a découvert la puissance d’un mot :

M.E.R.C.I.

Un mot si simple, tellement simple que nous oublions souvent de le prononcer (et de l’écrire). Peut-être parce que nous avons le sentiment de ne pas en recevoir assez ?

Un mot puissant et gratuit qui symbolise la reconnaissance, un besoin fondamental pour les humains.

Et cela fonctionne aussi à titre personnel : L’exprimer, c’est ressentir de la gratitude, qui, et c’est prouvé scientifiquement, rend heureux.

Alors, disons « merci » avec sincérité et n’hésitons pas à demander lorsque nous en avons besoin.

Merci d’être là.

Merci pour ton aide.

Merci pour ce sourire.

Merci pour ce café.

Merci pour ce coucher de soleil.

Merci pour tout ce que tu représentes.

Merci pour être en vie.

Merci pour la reconnaissance que tu m’exprimes.

Merci pour ton amour.

J’en profite pour vous remercier pour ce que vous m’apportez au quotidien. Je suis heureux de cette confiance que vous m’accordez en m’acceptant quelques instants à vos côtés et j’adore apprendre que votre vie a changé, même un peu, après la lecture d’un article. Merci. 🙂

Vous aussi, envoyez un simple message, là, tout-de-suite ou écrivez quelques lignes sur un journal pour ressentir les bienfaits de la gratitude.

 

Passons au témoignage, comme promis. Les sous-titres sont en français et vous trouverez une retranscription complète juste en dessous. 🙂

Retranscription :

« Bonjour, je suis ici pour vous parler de l’importance de l’éloge, de l’admiration, et du remerciement,lorsqu’ils sont spécifiques et sincères.

Ce qui m’a amené vers ce sujet, c’est qu’avec l’âge j’ai remarqué que, jusqu’à il y a encore quelques années, je pouvais avoir envie de remercier quelqu’un, ou de vanter ses mérites. Et je pouvais aussi avoir envie qu’on vante les miens. Et puis ça m’a passé. Alors je me suis demandée pourquoi. Je me sentais timide, gênée. La question est alors devenue ; Est-ce que je suis la seule dans ce cas là ? Alors j’ai décidé de mener l’enquête.

J’ai la chance de travailler dans un centre de désintoxication, et je côtoie des gens que l’addiction place tous les jours entre la vie et la mort. Parfois je découvre que leur plus grande souffrance, c’est simplement que leur père soit mort sans leur dire qu’il était fier d’eux. La famille et les amis leur apprennent alors que leur père avait dit à tout le monde à quel point il était fier de son enfant. Mais il ne l’avait jamais dit à son fils. Parce qu’il ne savait pas que son fils avait besoin de l’entendre.

D’où ma question : pourquoi ne demandons-nous pas ce dont nous avons besoin ? Je connais un homme, marié depuis 25 ans. Il espère toujours entendre un jour sa femme lui dire : « Merci d’aller travailler pour que je puisse rester à la maison avec les enfants. » Mais il ne le demandera pas. Je connais une femme qui, elle, y arrive très bien. Toute les semaines, elle aborde le sujet avec son mari et lui dit :« J’aimerais vraiment que tu me remercies pour tout ce que je fais dans la maison et avec les enfants. »Alors il répond : « Oh ! C’est super ! C’est super ! » Bien sûr, ça doit être vraiment sincère, mais elle prend la responsabilité de demander. Une de mes amies, April, on se connait depuis la maternelle, elle remercie ses enfants pour avoir fait leur corvées ménagères. Elle dit : « Pourquoi ne pas les remercier, même s’ils sont supposés le faire ? »

Alors je me suis demandé ce qui me retenait. Et ce qui retenait les autres, aussi. Je peux dire « je veux mon steak saignant », ou « il me faut ces chaussures en 36 », mais je n’arrive pas à dire « j’aimerais que tu vantes mes mérites » C’est parce que je donne des informations sensibles. J’avoue mon manque d’assurance. Je vous montre que j’ai besoin de votre aide. Et je vous traite, vous, mes proches, comme on traite ses ennemis. Que pourriez-vous faire de ces informations ? Vous pourriez ne pas en tenir compte ; vous pourriez les utiliser à mauvais escient ; Mais vous pourriez aussi combler mon besoin.

Là dessus, j’ai emmené mon vélo à réviser — j’adore cette anecdote — Tout ce qu’ils font à mon vélo, c’est centrer les roues. Le type m’a dit : « Avec des roues bien centrées, vous allez être tellement mieux sur ce vélo ! » J’ai récupéré mon vélo. ce sont les mêmes roues, exactement, mais elles ne sont plus voilées. J’ai ce vélo depuis 2 ans ½, on dirait qu’il est neuf ! Alors je vous propose le défi suivant : vous aussi vous allez centrer vos roues. Soyez franc au sujet du bien que voulez entendre de vous. Que voulez-vous entendre ? Allez voir votre femme, demandez-lui de quoi elle a besoin. Allez voir votre mari — de quoi a-t-il besoin ? Rentrez chez vous, posez ces questions, et aidez vos proches.

C’est pas compliqué. Pourquoi est-ce important ? On parle de la paix dans le monde… Comment faire pour que différentes langues, différentes cultures s’entendent ? Pour moi, ça commence à la maison, sous le même toit. Alors balayons devant nos portes. Et je veux tous vous remercier pour être de formidable pères, mères amis, filles, fils Et, peut-être qu’on ne vous l’a jamais dit, mais vous avez vraiment, vraiment, fait du bon boulot. Et merci d’être ici, d’être venu, et de changer le monde grâce à vos idées. »

2 réponses

  1. Sabrina dit :

    UN ENORME M.E.R.C.I !!!!
    Pour toutes ces douces réalités que vous m’apportez et qui nous font beaucoup de Bien à mon Fils (5 ans) et à Moi !!

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