Cette poésie contient un secret du bonheur

C’est une chronique de Christophe André à propos du pouvoir des mots, qui m’a incité à partager avec vous ce magnifique poème de Charles-Eugène Plourde intitulé « Le bonheur ».

Cette poésie contient un secret du bonheur

Si tu ne trouves pas le bonheur,
c’est peut-être que tu le cherches ailleurs…
Ailleurs que dans tes souliers.
Ailleurs que dans ton foyer.

Selon toi, les autres sont plus heureux.
Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
Tu oublies que chacun a ses tracas.
Tu n’aimerais sûrement pas mieux leur cas.

Comment peux-tu aimer la vie
si ton coeur est plein d’envie,
si tu ne t’aimes pas,
si tu ne t’acceptes pas ?

Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
C’est de rêver d’un bonheur trop grand.
Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes:
Ce sont de toutes petites qui font les océans.

Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
Ne le cherche pas non plus dans l’avenir.
Cherche le bonheur dans le présent.
C’est là et là seulement qu’il t’attend.

Le bonheur, ce n’est pas un objet
que tu peux trouver quelque part hors de toi.
Le bonheur, ce n’est qu’un projet
qui part de toi et se réalise en toi.

Il n’existe pas de marchands de bonheur.
Il n’existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.

Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
à quoi te sert de briser ton reflet ?
Ce n’est pas ton miroir qu’il faut casser.
C’est toi qu’il faut changer !

Charles-Eugène Plourde

Une lumière sur mes pas

 

Un des secrets du bonheur que décrit le poète est la capacité à vivre le bonheur au présent. La science rejoint la poésie sur ce point : en effet, au plus nous nous évadons mentalement (ou ruminons), au moins nous sommes heureux. C’est la conclusion d’une étude qui a été menée auprès de 15000 personnes : à découvrir dans cet article.

 

Comment s’ancrer dans le présent ?

En pratiquant la pleine conscience le plus souvent possible. Voici un exemple d’exercice suggéré par Jan Chozen Bays :

« Chaque fois que vous entendez la sonnerie du téléphone, immobilisez-vous un instant et prenez trois profondes respirations pour avoir un esprit calme au moment de répondre. (Si vous êtes une réceptionniste, vous pouvez raccourcir à deux respirations. L’important est que vous fassiez une pause et preniez au moins une profonde inspiration afin de « nettoyer votre souffle » avant de répondre.)

Si vous recevez peu de coups de fil, installez une alarme qui sonnera plusieurs fois par jour à intervalles inhabituels, comme cinquante trois minutes. Lorsque l’alarme se déclenche, immobilisez-vous et respirez. »

 

La respiration est notre lien avec l’instant présent. 🙂


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