Comment « se connecter » avec les enfants pour un coucher plus serein

se connecter sommeil enfant

Le moment du coucher peut être une épreuve difficile pour les adultes et les enfants. La fatigue et le stress cumulés pendant la journée entrainent parfois des cris et des colères qui éloignent la famille de la sérénité propice à l’endormissement. De plus, les tensions augmentent l’intensité d’autres émotions comme celles que ressentent les enfant face à l’obscurité ou encore l’anxiété liée à la séparation. Le docteur Laura Markham préconise donc de concentrer son énergie pour renforcer la connexion parent/enfant. Pour cela, elle nous fournit des méthodes douces pour favoriser l’empathie, l’écoute et la bienveillance.

Les voici  (complétées par mes soins) :

  • faire un tableau avec les photos des enfants en train de réaliser les tâches (se laver les dents, se mettre en pyjama, lire,…). Ce tableau doit être complété avec les heures afin de fournir des repères visuels sécurisants et un timing.
  • diviser le temps d’attention des parents de manière équitable entre les enfants.
  • verbaliser les émotions de l’enfants : « tu te sens triste ? » « je vois que tu es énervé ».
  • se concentrer uniquement sur les routines de coucher sans faire autre chose (smartphone, email, TV, etc.).
  • pratiquer un « jeu de séparation » pour minimiser l’anxiété chez l’enfant : un « cache-cache » (de vous ou d’un doudou) aide les enfants à comprendre qu’une séparation/disparition implique de se retrouver.
  • éloigner toute forme d’écran (tablette, smartphone, TV, jeux vidéo,…) une heure avant le coucher : la lumière émise par ces appareils perturbe l’hormone du sommeil (mélatonine).
  • accorder 10 minutes de câlins à chaque enfant après l’extinction de la lumière.
  • se coucher le plus tôt possible soi-même afin de ne pas être épuisé le lendemain et pouvoir tenir jusqu’au soir. De plus, le manque de sommeil déprime et diminue notre système immunitaire.

 

Conseils supplémentaires (+liens) :

  • un rituel de gratitude trouve parfaitement sa place dans les 10 minutes de câlin « qu’as-tu apprécié aujourd’hui » ? (voir cet article)
  • une méditation de la bienveillance apaise et remplit le coeur : « vers qui souhaites-tu envoyer tes voeux de bonheur ce soir ? »
  • à propos du tableau de rituel, vous pouvez aussi en faire un jeu de plateau qui s’appuiera sur l’imagination des enfants : voir cet article.
  • la température idéale de la chambre est de 18°
  • pour les lectures du soir, évitez les contes « classiques » qui comportent parfois des parties qui peuvent impressionner les enfants. Préférez des histoires inspirantes et joyeuses (comme des contes bouddhistes ou de relaxation).
  • le bruit blanc et celui des vagues facilitent l’endormissement (vous en trouverez un ici)
  • la méditation/câlin permet de synchroniser les humeurs, de se calmer et de mieux se connecter : prenez votre enfant dans vos bras et invitez-le à se focaliser sur le va-et-vient de sa respiration. Faites de même.
  • les besoins en sommeil de chaque enfant sont différents. Soyez souple. Apprenez aussi à votre enfant à reconnaitre les signes de fatigue (yeux qui piquent, énervement, difficulté à se concentrer,…) ainsi il s’engagera lui-même dans le processus de coucher. C’est responsabilisant.

Pour finir : le calme avant tout 

Si vous êtes vraiment stressé avant le début du rituel du coucher, isolez-vous 5 minutes et respirez pour activer votre cohérence cardiaque. Vous vous sentirez mieux et ne transmettrez pas votre stress à votre enfant !

Suivez la bulle pour cela ou comptez 6 respirations (inspire/expire) par minute :

 

J’espère que ces conseils vous ont plu. N’hésitez pas à commenter et à les partager.

Source principale : « Peaceful Parent, Happy Kids » de Dr Laura Markham

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