Cet exercice de pleine conscience va calmer votre mental et vous aider à lâcher prise

Notre visage est sollicité toute la journée. Ses muscles sont constamment en action quand nous parlons, exprimons nos émotions, ressentons du stress,etc.

Or, nous nous en occupons généralement peu et les tensions s’accumulent. Il existe un moyen de se concentrer sciemment sur lui et de l’habiter. Ceci aura des effets sur votre stress et votre mental, diminuant l’un et apaisant l’autre. Pour ma part, cela éloigne aussi la migraine et repose les yeux.

Je vous propose de suivre le guide, Denis Faïck, avec cet exercice simple extrait du livre « débrancher la machine à penser » :

Vous pouvez pratiquer allongé sur le dos ou assis.

  • Restez immobile. Les yeux sont fermés. La respiration se place en douceur, par le nez. L’important est l’expiration qui permet de lâcher prise.
  • Portez votre attention sur le front et les sourcils. A l’expiration, le souffle détend cette zone. Sentez le front de l’intérieur. Le souffle circule dedans. Il est libre, « ouvert ».
  • A l’expiration, lâchez prise.
  • Descendez légèrement vers les paupières. Faites mentalement le contour des yeux. Sentez.
  • Les paupières sont délicatement closes, sans tensions. A peine posées. L’expiration les détend de l’intérieur. Sentez la légèreté de cet espace.
  • Allez un peu plus à l’intérieur. Ressentez les globes oculaires. Faites mentalement le contour des globes. Sentez leur volume. Accompagnez ce petit voyage avec le souffle. A l’expiration, les globes se relâchent. Sentez.
  • Descendez vers le nez. Les yeux toujours fermés, sentez sa forme. Les narines sont complètement détendues. Le souffle passe délicatement à l’intérieur.
  • Passons aux joues. Sentez-les de l’intérieur. Le souffle passe doucement dans les joues.Elles se relâchent. Observez les tensions qui se relâchent peu à peu. Expirez, sentez l’espace qui se détend.
  • Maintenant, prenons conscience des lèvres posées délicatement l’une contre l’autre. Faites mentalement le contour des lèvres. En sentant le contour, le souffle de l’expiration les relâche. Elles se libères de minuscules tensions. Sentez de l’intérieur. Prenez conscience de leur volume, de leur forme.
  • Maintenant le tout. Laissez votre sensation de la globalité du visage se répandre en vous. Sentez son unité, sa détente. Le visage est libre, ouvert, les tensions qui l’habitaient sont parties.
  • Le visage est vécu, non plus dans le miroir, mais dans une sensation intime. Peu importe son esthétique. C’est juste un vécu, dans l’instant présent.

 

Source : « débrancher la machine à pensées » de Denis Faïck

 

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