10 raisons de stopper les punitions + 12 alternatives
Les punitions ne sont pas un outil éducatif. Et ce pour au moins 10 raisons que nous livre Isabelle Filliozat sur son site :
12 alternatives aux punitions
Au lieu de punir on peut :
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Découvrir le besoin de l’enfant
Les comportements « inacceptables » du point de vue des parents sont en réalité des tentatives de satisfaction de ses besoins pour un enfant. C’est donc sur ce besoin qu’il est essentiel de concentrer notre réflexion et nos actions. La punition s’attaque aux conséquences (le comportement désapprouvé) mais non à la cause (le déclencheur de ce comportement). Cette recherche du besoin, plus difficile dans les premières années, est facilitée avec l’apprentissage du langage car il « suffit » alors d’écouter avec empathie et de questionner pour comprendre.
OUTIL : les pictogrammes des besoins sous forme d’affiche. -
Faire un échange en réorientant l’attention
Si un enfant s’amuse avec un objet fragile, plutôt que de stopper son geste, de retirer brutalement l’objet, de crier et de s’exposer par là-même à une tempête émotionnelle contagieuse, substituez calmement l’objet du jeu à un autre acceptable. Ainsi, l’enfant pourra continuer à se divertir.
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Modifier l’environnement
Si vous répétez souvent les mêmes messages/interdits à votre enfant relatifs à des éléments de l’environnement, c’est qu’il est peut-être temps de se faciliter la tâche en modifiant l’environnement même.
Si vous ne souhaitez pas qu’il touche à la télécommande, mettez-la hors de portée et disposez des sources d’exploration et de jeu au niveau de l’enfant. De la même manière, il est intéressant de délimiter une surface de jeu sécure (avec des gros coussins par exemple). Dans la même logique, si le coucher est compliqué, créez un environnement calme et apaisant : lumière douce, musique apaisante en sourdine, un livre de conte prêt à être lu, un rituel de gratitude, etc. La TV, les tablettes et autres activités excitantes n’ont pas leur place à ce moment-là.
Idées d’adaptation de l’environnement :
– utiliser des verres et des tasses en plastique
– mettre sous clé les médicaments et autres objets dangereux
– fermer les portes -
Emettre un message « je » au lieu de « tu » de réaction (après un comportement)
Le message « je » est très puissant. Il consiste à remplacer un reproche ou une accusation (sources de stress, de culpabilité et à l’origine de comportements de défense) par un message « je » précédé d’un descriptif de ce que nous voyons (sans porter aucun jugement).
« Quand le volume de la télévision est trop élevé, je ne peux parler à papa. » Ainsi, l’enfant comprend que son aide est requise et l’adulte prend la responsabilité du problème tout en exprimant son propre ressenti.
Les inconvénients de message « tu » : quand on dit par exemple « tu m’énerves », « tu me rends fou/folle », « tu m’as donné mal à la tête avec tes bêtises » :
– on néglige/ignore les besoins d’autrui
– on fait naitre la culpabilité et on blesse
– on suscite l’envie de riposter sur le même ton et avec la même méthode d’avilissement
– on déclenche des oppositions, des insultes et des disputes avec leur lot d’émotions désagréables
– on affaiblit le lien affectif et on génère de l’insécurité
OUTIL : le bonhomme OSBD -
Emettre un message « je » au lieu de « tu » de prévention (avant un comportement)
L’expression avec un message « je » responsabilise et développe l’autonomie de l’enfant. Il est encore plus efficace AVANT qu’un comportement ne se produise. En effet, cela permet à l’enfant de visualiser une situation future et de réfléchir aux solutions « acceptables ». Il s’agit tout simplement d’une demande appuyée par une expression émotionnelle.
« J’aimerais que tu me préviennes lorsque tu ne prévois pas de rentrer tout de suite après l’école. Je me sentirai plus sereine. »
Cette anticipation peut aussi prendre la forme de règles établies en collaboration avec l’enfant et affichées pour pouvoir s’y référer. L’enfant participe à l’élaboration et est donc plus engagé ainsi. -
Ecouter l’enfant et faciliter la verbalisation émotionnelle
Avant de parler, écoutons et montrons une attitude empathique pour permettre aux émotions excessives (qui bloquent les capacités de raisonnement et de mémorisation de l’enfant) d’être libérées. Ecoutons donc et reformulons ce que nous entendons. Vous trouverez un exemple dans cet article sur l’écoute active.
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Proposer des choix et convenir d’une solution qui satisfait tout le monde
Afin de guider l’enfant vers une solution acceptable, proposez-lui des choix ou des solutions. Ainsi il sera plus engagé dans l’action (motivation intrinsèque).
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Décrire les conséquences de ses actes
Pour qu’il comprenne lui-même ce qui va se passer, décrivez sans menacer ni juger les conséquences possibles de ses actes. Ainsi, il avisera, réfléchira, et apprendra encore plus vite à décider et agir différemment
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Mettre en place des routines
Affichez un tableau des routines quotidiennes conçu avec votre enfant qui s’y référera en toute autonomie.
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Parler « positif »
Au lieu de dire « ce qu’il ne faut pas faire », expliquez ce que vous attendez que votre enfant fasse. Donnez-lui la règle et non l’interdit. Encore mieux : montrez ce que vous attendez, faites ensemble ensuite et assurez-vous que tout est clair en invitant à tester en direct.Ce tableau peut vous guider.
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Permettre à l’enfant de réparer ses erreurs
« La carafe d’eau est renversée ? De quoi as-tu besoin pour nettoyer ? » La réparation est un excellent moyen d’apprendre pour les enfants.
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Jouer
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