Auto-Empathie : on mérite d’être un ami bienveillant pour soi-même

Faire preuve d’auto-empathie, c’est s’écouter avec bienveillance, sans se juger, en ouvrant un espace d’accueil et de paix en soi.

Cet espace et cette connexion sont essentiels et salvateurs lorsque nous ressentons :

  • un mal-être, de la confusion, une agitation, une tension
  • une émotion forte comme la colère ou la jalousie
  • une émotion plus sourde et persistante comme la culpabilité ou la honte
  • de la peur avant un rendez-vous, un entretien,…
  • une excitation joyeuse

La Communication Non Violente de Marshall Rosenberg fournit une méthode en 5 étapes pour y parvenir :

Mode d’emploi de l’auto-empathie

  • Faites pause : arrêtez-vous et décidez de vous écouter.
  • Notez mentalement les sensations que vous envoie votre corps : Où sont vos tensions dans votre corps ? Qu’est-ce qui se passe dans votre corps ? Quelle est l’intensité de ces sensations ? Picotements, chaleur, respiration qui s’accélère, chaud, froid,…
  • Notez mentalement les pensées qui vous viennent à l’esprit : suis-je en train de me juger ? de me dévaloriser ? de nourrir des peurs irrationnelles ? Quelles sont-elles ? « J’aurais dû/ pas dû », « Je crains que… », …
  • Notez les émotions que vous éprouvez : « je me sens… »
  • Essayez de déterminer vos besoins : « J’ai besoin de… » « J’aimerais… » (voir cet article pour la liste des besoins)

Maintenant que vous savez ce dont vous avez besoin, vous avez donc un objectif à formuler à vous-même ou à autrui. Vous avez donc apporté une réponse à un déséquilibre mental et physique provoqué par ce besoin insatisfait. Dès qu’il sera de nouveau satisfait, vous retrouverez la sérénité.

Une chose est sûre avant cela : la verbalisation et la pleine conscience des émotions et sensations auront déjà eu un effet positif sur votre bien-être. Les neurosciences ont démontré que poser des mots sur ce que nous ressentons calmait l’amygdale dans notre cerveau, siège des émotions. Cet acte simple contribue donc déjà à notre bien-être.

 

Source : « La Communication Non Violente » de Geneviève Bouchez Wilson et Pascale Molho

 

 


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