Astuce : Utiliser un airbag lorsqu’on nous attaque verbalement

Lorsque nous sommes agressés verbalement (critique, insulte,…), nous pouvons déployer un airbag pour ne pas souffrir et ne pas alimenter le conflit en sur-réagissant.

C’est ce que permet la pratique de la CNV (Communication Non Violente).

La sur-réaction vient du fait que l’émotion, telle que la colère, nous submerge lorsque nous nous sentons agressés oralement. Nous ne raisonnons alors plus mais laissons notre instinct aux commandes, ce qui peut entraîner des attitudes de combat ou de fuite face au « danger ».

La CNV offre un Airbag pour que nous gardions nos capacités de réflexion grâce à l’auto-empathie.

Concrètement, comment procéder ? Voici une technique présentée par Geneviève Bouchez Wilson et Pascale Molho dans leur livre « La Communication Non Violente » de 

  • Je note l’impact corporel, je prends acte des tensions ou du blanc (je peux être sans mots, sidéré ou liquéfié, estomaqué, comme si j’étais sous vide). Symboliquement je visualise l’airbag qui se gonfle ; j’accueille mes sensations, je reste avec, et je respire.
  • En parallèle surgissent des pensées, des jugements ou des impressions tels qu’être ridiculisé, humilié, incompris.
  • Je visualise ma première réaction, ma tentation de réagir comme j’en ai l’habitude.
  • Je me relie à mes besoins (garder la connexion, rester droit, garder ma dignité).
  • Ou bien j’utilise un mot de passe, pour me rappeler que le « scud », désagréable pour moi, exprime un besoin chez l’autre : « Ce n’est pas une attaque, c’est un besoin. »

Et là j’ai deux possibilités :

1) exprimer ce qui se passe pour moi avec un message « je » ou

2) la reformulation minute, mais attention sans ironie —il s’agit juste d’exprimer son étonnement. »Si je comprends bien … »

 

 

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