Les 6 peurs qui nous empêchent de dire non

Selon Dr Jean Doridot, la capacité de savoir dire non permet de développer notre bonheur.

Mais quels sont les freins qui nous empêchent de refuser y compris quand nous savons intimement que nous devrions ?

L’auteur du livre « Le bonheur est une science exacte ! » nous invite à nous intéresser à l’analyse transactionnelle, une méthode de psychothérapie développée par Eric Berne.

D’après l’analyse transactionnelle, nous passons notre temps à nous connecter à nos 3 états du moi (enfant, adulte, parent) qui représentent des postures et des comportements.

 

La difficulté à dire non viendrait de notre état « enfant », un état dans lequel une émotion telle que la peur nous bloque, surtout lorsque nous considérons la personne à qui nous devrions dire non comme un « adulte » (figure d’autorité) ou symboliquement un « parent ».

Dire « non » en étant dans cette posture de l’enfant nous expose à plusieurs peurs :

  • peur de ne plus être aimé.e
  • peur d’être ridicule
  • peur de paraitre faible
  • peur de faire de la peine
  • peur de ne pas être parfait.e

Ces peurs s’appuient notamment sur les « drivers », des messages répétés pendant notre enfance et qui ont créé des croyances limitantes par l’effet combiné de la culpabilité, de la peur et du désir d’être aimé :

SOIS PARFAIT
FAIS PLAISIR
SOIS FORT
FAIS DES EFFORTS
DÉPÊCHE-TOI

 

Installer une relation adulte/adulte

La meilleure façon de surmonter ces peurs est de se positionner en tant qu’adulte pour avoir une relation adulte/adulte avec notre interlocuteur. Cette position d’adulte est aussi un moyen de désactiver les « drivers ».

Non, je ne dois pas être parfait. Oui je peux être imparfait et heureux.

Non, je ne dois pas faire plaisir. Oui, je peux écouter ce que je ressens et agir selon mes ressentis.

Non, je ne dois pas être fort.e . Oui, ma vulnérabilité est une force et me rapproche des autres êtres humains avec qui je peux collaborer.

Non, je ne dois pas faire des efforts. Oui, je peux prendre du plaisir dans ce que je fais et ainsi les efforts n’en seront pas vraiment.

Non, je ne dois pas me dépêcher. Oui, je peux prendre mon temps pour réfléchir et agir.

 

S’entrainer à dire « non »  

Pour sortir du costume d’enfant qui a peur de décevoir en disant non, nous pouvons commencer par tester différentes façons de dire non.

 

Voici quelques exemples :

 

 

 

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