L’effet spectateur : au plus nous sommes nombreux, au moins nous aidons
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, un homme en détresse a plus de chance d’être secouru s’il n’y a qu’une seule personne près de lui que s’il y en a 4 ! Il s’agit de l’effet spectateur.
Historiquement, c’est une histoire horrible qui a mis en évidence cet effet. Le 13 mars 1964, Kitty Genovese fut violée et assassinée en pleine rue à New York. Malgré ses cris, aucune personne n’est venue à son aide.
Les voisins qui avaient entendu l’agression ont répondu plus tard qu’ils ne souhaitaient pas être impliqués ou qu’ils ne savaient pas vraiment pourquoi ils n’étaient pas intervenus.
Des exemples plus récents en France attestent de la réalité de phénomène psycho-sociologique.
Ne voulant pas en rester là face à ce cas, les psychologues Darley et Latané ont mené des tests et ont établi le processus d’intervention d’un individu devant une situation nécessitant son aide.
Un témoin doit :
1) remarquer le fait.
2) comprendre le degré d’urgence.
3) se sentir responsable d’intervenir.
4) être persuadé de posséder les compétences nécessaires à la réussite de l’intervention.
5) décider d’aller aider.
Ce processus est parasité par la présence d’autres personnes pour plusieurs raisons :
1) la diffusion de la responsabilité : pourquoi moi plutôt qu’un autre ?
2) la peur du jugement d’autrui : et si je ne parviens pas à aider, que vont penser les autres spectateurs ?
3) l’influence sociale : j’attends de voir ce que vont faire les autres.
Ces 3 points paralysent les réactions.
Comment endiguer ce phénomène et sauver des vies ?
Tout d’abord, il est nécessaire de connaitre l’effet spectateur. Cela permet de prendre conscience de la teneur de nos blocages et de les dépasser.
La deuxième solution est que la victime montre un individu et l’appelle à l’aide. Cela balaie les 3 freins.
Alors n’hésitez pas à partager cet article autour de vous, l’information pourra sauver des vies.
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