Notre cerveau a-t-il un sexe ?
Lise Eliot, diplômée de Harvard et docteur de l’université Columbia, est maître de conférences en neurosciences à l’université Rosalind Franklin de Chicago. Elle défend la mixité scolaire arguant des infimes différences entre le cerveau des filles et des garçons.
Elle a ainsi synthétisé de nombreuses études scientifiques sur les différences intellectuelles et comportementales entre les deux sexes.Sa conclusion est sans appel.
Il y a effectivement des différences biologiques mais elles sont négligeables.
Quelques différences :
– le cerveau des garçons est un peu plus volumineux que celui des filles. La cause en est la taille et le poids plus élevés des garçons par rapport aux filles.
– Le cerveau des filles achève sa croissance un à deux ans avant celui des garçons.
Quid des prédispositions des filles pour certaines matières à l’école ?
Ce sont nos croyances qui créent ces différences.
En effet, notre cerveau a d’importantes capacités d’adaptation (voir cet article). On parle de neuroplasticité. Si, en tant que parents ou enseignants, nous pensons qu’un enfant sera meilleur en français ou en mathématiques, il le deviendra. C’est l’effet Pygmalion.
=>En pédagogie, l’effet Pygmalion (parfois nommé effet Rosenthal & Jacobson) est une prophétie autoréalisatrice qui désigne l’influence sur l’évolution scolaire d’un élève d’hypothèses sur les aptitudes de celui-ci (wikipedia)
Conclusion : cessons les stéréotypes. Il n’y a pas de cerveau rose ou bleu. Ni à la naissance, ni une fois adulte.
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