L’agressivité des tout-petits : la génétique l’emporte sur l’environnement
Une nouvelle étude permet de mieux comprendre la manière d’aborder l’agressivité chez les tout-petits
Selon une nouvelle étude dirigée par le chercheur Éric Lacourse de l’Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine, l’émergence de l’agressivité physique chez les tout-petits serait étroitement liée à des facteurs génétiques et, dans une moindre mesure, environnementaux. Éric Lacourse a fait appel aux parents de vrais et de faux jumeaux en vue d’évaluer et de comparer leurs comportements, leur environnement et leurs traits génétiques.
Des études à long terme des manifestations d’agressivité physique démontrent clairement que la plupart des enfants, adolescents et adultes apprennent au fil du temps à réagir autrement que par des comportements agressifs. « Puisque la propension aux comportements agressifs pendant la petite enfance peut susciter des réactions négatives de la part des parents et des pairs et, par la suite, engendrer des situations susceptibles de maintenir et d’intensifier ces comportements, l’agressivité physique précoce doit être abordée avec soin, souligne le chercheur. Ces cycles d’agressivité entre les enfants, dans la fratrie ou à l’égard des parents, ainsi qu’entre les enfants et leurs pairs, peuvent contribuer à l’émergence d’une agressivité physique plus chronique. »
Cette tendance n’est pas immuable et pourrait être influencée positivement par un environnement social et médiatique « sain ».
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