7 alternatives à l’expression « calme-toi »

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L’expression du jour (« calme-toi ») est une source de frustration à la fois pour les parents et les enfants. En effet, un enfant excité/en colère et donc probablement sujet à un débordement émotionnel ne peut tout simplement pas se calmer sans un coup de pouce externe.

Car, se calmer nécessite d’avoir un cerveau suffisamment mature et/ou la connaissance de techniques d’apaisement. Entendez par là que le cerveau n’est pas opérationnel dès la naissance. Le cortex préfrontal, censé réguler le cerveau émotionnel, n’est « techniquement » pas prêt. Il le sera bientôt (vers 23 ans totalement…). Patience, amour, exemplarité et empathie contribueront cependant  à son développement accéléré.

Ah oui, l’exemplarité. Arrêtons-nous sur cette notion importante et qui fait gagner du temps à tous. Si on crie « calme-toi » à un enfant, que perçoit-il ? quelle méthode et modèle anti-stress inculquons-nous ainsi ? Le stress va-t-il diminuer ou se propager ? Activerons-nous la capacité à « raisonner » après cette sèche injonction ? NON !

Les cris sont une agression verbale qui fait naitre la peur, augmente le stress et laisse le cortex préfrontal déconnecté. Or, le but est que ce cortex préfrontal reprenne les commandes.

Donc, calme et sérénité s’imposent. Car calme et sérénité se transmettent.

 

Par quoi remplacer « calme-toi » ?

Voici quelques suggestions à pratiquer… au calme pour s’entrainer afin que le cerveau les mémorise parfaitement :

  1. empathie : « je vois que cette situation est difficile, comment puis-je t’aider ? » « quelle émotion ressens-tu ? » « quelle est son intensité ? » La reconnaissance de l’émotion d’un enfant l’apaise et lui permet d’acquérir progressivement le vocabulaire des émotions pour leur verbalisation.
  2. relaxation : « le pieds bien à plat sur le sol, inspire profondément par ton nez et expire dans ta main qui forme un rouleau (poing fermé en laissant juste un tube pour souffler) ». Ceci permet de canaliser le souffle, réguler la respiration (qui s’accélère sous stress) et de se concentrer sur le geste et le corps (pleine conscience)
  3. contact :  « veux-tu un câlin pour te soulager »  La proximité physique bienveillante et les câlins favorisent la libération d’ocytocine aux vertus apaisantes. (A lire : les câlins et l’ocytocine)
  4. narration : « raconte-moi ce qui s’est passé » Poser des mots sur une expérience (et sur l’affect associé) donne du sens aux pensées et réduit l’intensité émotionnelle.
  5. hydratation : « bois lentement un verre d’eau » La déshydratation est source de stress. De plus, une émotion forte ou une tension met à l’épreuve l’organisme. L’eau fait baisser l’excitation et clarifie les pensées.
  6. exercice physique : « marchons quelques instants » La marche a des capacités apaisantes. Et c’est encore mieux en pleine conscience (Exercice de marche en pleine conscience ici)
  7. gribouillage : « Dessine ce que tu ressens sur cette feuille » Le gribouillage ou le dessin sont une forme d’expression émotionnelle.

 


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