Les 3 principales causes des mauvais comportements des enfants
Tout d’abord, précisons que la notion de bien et de mal est tout-à-fait subjective. C’est le jugement d’une personne qui intervient (un parent ou autre). Quoi qu’il en soit, partons du principe que nous estimons qu’un enfant se comporte mal à partir du moment où il ne fait ce que nous attendons de lui, est blessant ou agressif et ne coopère pas.
Aletha Solter, dans son livre « Bien comprendre les besoins de votre enfant » cite trois raisons à cela :
- L’enfant a un besoin fondamental qui n’est pas satisfait
En effet, les besoins fondamentaux insatisfaits déclenchent une émotion à l’origine d’un comportant visant à satisfaire ce besoin. Le problème est que l’enfant ne sait souvent pas comment faire pour remplir ce besoin. Il peut donc se comporter de façon inappropriée : casser des jouer, crier, partir en courant, déclencher un conflit,… (liste des besoins). - L’enfant manque d’information
Si un enfant ne sait pas quelles sont les conséquences de ses actes, on ne peut pas lui reprocher de mal agir… Veillons donc à décrire sans juger les conséquences des actions et faisons confiance à nos enfants pour intégrer les règles. Notez que les schémas sont très effaces pour combler le manque d’information. Un exemple : « lorsqu’on rentre dans la maison avec les chaussures boueuses, le sol doit être nettoyé et pas seulement dans l’entrée. etc. » - L’enfant est troublé par une émotion forte
Le cerveau des enfants est immature. Il ne peut pas gérer les émotions correctement. Ainsi, celles-ci sont susceptibles de « déborder » maintenant ou plus tard. Plus tard car il est possible que l’enfant enfouisse une émotion qui va gagner en puissance et s’exprimer plus violemment bien après l’évènement déclencheur…
Comment prévenir les mauvais comportements ?
L’auteure suggère plusieurs solutions pour anticiper ces comportements désagréables.
- Accordez l’attention nécessaire aux enfants : c’est le besoin principal à assouvir.
- Encouragez les enfants à exprimer régulièrement leurs émotions : l’aide à la verbalisation et l’empathie vous aideront. « je vois que tu es triste… » « Que ressens-tu ? » (plus d’outils ici)
- Créez un environnement chaleureux et sécuritaire : afin d’éviter les risques inutiles, mettez hors de portée les produits dangereux, dégagez les espaces de jeu au fur et à mesure tout en laissant des opportunités d’occupation et de stimulation, etc.
- Préparez les enfants à tout nouvel évènement : vous invitez des amis ? expliquez à vos enfants comment cela va se passer afin qu’ils puissent anticiper et ne pas être bouleversé par trop de changements.
- Etablissez des règles : plutôt que de donner des ordres (vecteurs de stress bloquant l’apprentissage), de longues consignes, ou des limites préférez des règles courtes en explicitant ce qu’il est permis de faire (et non ce qui est interdit). Assurez-vous que les règles soient comprises en les simulant lors d’un jeu de rôle par exemple. (plus de détails ici)
- Proposez des choix : en proposant des choix, l’enfant se sent valorisé et engagé. « Tu préfères lire cette histoire maintenant ou après le brossage des dents ? » « Tu as le choix entre la veste jaune ou verte. Que décides-tu ? »
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