14 astuces bienveillantes qui facilitent la parentalité

Je viens de terminer le livre de Véronique Maciejak « 1,2,3, je me mets à l’éducation positive » qui est un véritable guide de parentalité bienveillante. Il comprend des activités, des exercices, des explications claires, des témoignages, des réponses aux questions les plus fréquentes, des outils,… bref, c’est un support aidant pour s’initier ou se perfectionner à des principes éducatifs qui favorisent l’épanouissement de toute la famille.

Je vous propose de découvrir 14 « trucs » efficaces au quotidien :

 

1° Fêtez les erreurs
Afin qu’une erreur ne soit plus considérée comme un échec mais bien comme une opportunité d’apprentissage, vous pouvez organiser régulièrement un jeu pendant lequel chacun (parent et enfant) exposera ses erreurs et ce qu’il en a appris. De plus, rappelons-nous qu’une des issues possibles à l’erreur est la réparation. Pas de fatalité donc. Ce changement de perspective par rapport aux erreurs est un cadeau pour la vie car il évite les croyances limitantes tout en renforçant la confiance en soi.

2° Etablissez un cadre en collaboration
Afin que l’enfant comprenne et adhère aux règles de la maison, il est essentiel de l’impliquer et d’évoquer les besoins de chacun. Les règles se présentent ainsi comme les fondations d’un cadre épanouissant et sécurisant pour tous. Notons qu’une règle est une consigne et non un interdit. La règle indique donc la marche à suivre. Pour faciliter l’application et la mémorisation des règles, disposez des affiches aux endroits de la maison où elles s’appliquent.

3° Montrez l’exemple

Les enfants voient, les enfants imitent. Il est donc important de transmettre nos valeurs en les affichant (et cela évite la confusion liée au « fais ce que je dis, pas ce que je fais ». Parmi les valeurs, la propension à l’optimisme en fait partie.

4° Redirigez au lieu d’interdire
Si un enfant s’intéresse à un objet fragile, orientez doucement son attention vers un jouet qui offrira la même expérience (puis adaptez l’environnement en cas de récurrence-> voir ci-dessous).

5° Adaptez l’environnement

Par rapport au point suivant, pensez à adapter l’environnement à l’enfant que ce soit en terme de dangerosité (les prises électriques, le bord des tables, objets en verre à portée de main, etc.), de sauvegarde du matériel (l’écran de la TV, etc.) et d’évolution de l’enfant.

6° Le cahier des envies 
Afin d’aider votre enfant à développer une résistance aux frustrations, prenez l’habitude de remplir un cahier de ses envies avec des textes et des photos.

7° « Et si » : Préparez-le pour apprendre à réagir face aux situations
Avant de se voir confronter aux situations, il est possible de préparer l’enfant avec des questions qui commencent par « et si… » « Et si j’étais en retard à la sortie de l’école, que ferais-tu ? »

8° Parlez positif 

La formulation positive est un moyen efficace pour que les enfants collaborent. « Ne crie pas » deviendra « Parle doucement » ou « Chuchote » . « Ne cours pas » deviendra « Marche au même niveau que moi ».

9°Proposez des choix encadrés

En proposant des choix définis à l’enfant, il apprend à réfléchir et est plus engagé dans l’action puisqu’il a le sentiment d’avoir décidé. « Tu préfères mettre le pantalon bleu ou le bermuda gris aujourd’hui ? » Les choix remplacent les ordres qui contraignent et conditionnent l’enfant au lieu de lui apprendre via une motivation intrinsèque.

10° Se souvenir des étapes de l’apprentissage
L’apprentissage passe par les étapes suivantes agrémentées de réponses aux questions de l’enfant :

  • Je montre à mon enfant
  • Je fais avec l’aide de mon enfant
  • L’enfant fait avec mon aide
  • Je regarde mon enfant faire
  • Je laisse faire mon enfant

11° Valorisez les efforts et les intentions

Au lieu de reprocher, nous pouvons remarquer et valoriser les points positifs afin que l’enfant les reproduise et gagne en confiance. « Merci de m’avoir laissé téléphoner dans le calme ».

12° Encouragez sans étiqueter

« Tu es intelligent » est une expression qui juge la personne. Il s’agit d’une étiquette. Bien qu’elle semble positive, elle fige un état et fait naitre chez l’enfant des craintes (de la perdre, de ne pas être à la hauteur). Mieux vaut remarquer les actes : « Je suis heureux(se) de voir les effort que tu as accomplis. » « J’aime la couleur que tu as utilisée pour peindre les volets de la maison que tu as dessinée. »

13° Accueillez les émotions et facilitez leur verbalisation

Une émotion accueillie baisse en intensité. Ce constat est d’autant plus important pout les enfants dont le cerveau est immature. Les émotions les submergent donc facilement. Ils ont besoin de notre présence bienveillante et d’un accompagnement pour l’expression de leurs émotions. Véronique Maciejak conseille notamment d’utiliser une horloge comme celle-ci pour développer le vocabulaire des émotions. Notons que cette écoute empathique est un booster de bien-être et de développement (accélération de la maturation du cerveau)

14° Remplissez son réservoir d’amour 

Un enfant a besoin de preuves d’amour et d’attention pour être serein. Ce réservoir s’épuise au fil de la journée si nous ne l’alimentons pas. Alors, câlinons et partageons des moments privilégiés !

 

Source : « 1,2,3 je me mets à l’éducation positive » de Véronique Maciejak

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