Comment agir sur les croyances des enfants et les aider à s’épanouir à l’école et dans la vie
Les croyances peuvent soit être des aides précieuses (« Je crois en moi »), soit des entraves au bon fonctionnement d’un individu (« Je crois que je suis nul.le à l’école). Elles s’installent dans notre inconscient dès l’enfance.
Ce que l’on croit influence la majorité de nos actions de façon inconsciente. C’est pour cela que les étiquettes et les jugements sont dangereux.
Ainsi, un enfant qui ne se croit pas compétent va malheureusement contribuer involontairement à renforcer cette croyance par ces actes involontaires et des interprétations erronées des conséquences de ces actes. C’est comme une programmation dysfonctionnelle du cerveau.
Dans son livre « Il ne veut pas faire ses devoirs », Véronique Maciejak s’appuie sur les théories du psychiatre Alfred Adler à l’origine du courant de la Discipline Positive pour expliquer le champ d’influence des croyances :
Apprendre à réfuter les croyances négatives et les transformer en croyances positives
Comme évoqué plus haut avec le jargon informatique, les croyances sont comme des lignes de programme qui tournent en permanence. La bonne nouvelle est que nous pouvons regarder ces lignes de code et se demander si elles sont néfastes ou épanouissantes.
Dans le cas où elles sont néfastes, il est essentiel de les verbaliser, de les lister et de trouver des arguments pour les réfuter.
Par exemple en évitant de généraliser une expérience désagréable et ponctuelle pour l’ériger en vérité absolue.
Dans le cas ci-dessous, Chloé généralise et crée une croyance négative à partir d’une mauvaise expérience.
On peut l’aider à réfuter cette croyance en la guidant vers une vision plus optimiste et une construction d’un discours interne pour une mentalité de croissance :
- « Voyons tout ce que tu as réussi à faire dans ce contrôle. »
- « Comment modifier ma méthode de travail pour mieux mémoriser et restituer les connaissances. »
- « Où pourrais-je trouver des outils et des ressources pour m’améliorer. »
- « Tu n’es pas une note. Tu es une personne qui fait des efforts et progresse chaque jour. J’ai confiance en toi. »
- « Nous allons discuter avec ton professeur pour avoir des pistes de travail si tu es d’accord. »
Moralité : nous, parents et éducateurs, pouvons aider les enfants à nourrir des croyances positives et à réfuter les croyances négatives.
D’ailleurs, cette action commence par nous-mêmes, adultes: comment nos croyances négatives entravent-elles notre bonheur ? Quelles sont-elles ?
Source : « Il ne veut pas faire ses devoirs » de Véronique Maciejak
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