Et si l’impatience n’était pas un défaut mais une force ?

Et si l’impatience n’était pas un défaut mais plutôt une force ?

C’est ce que nous explique Isabelle Filliozat dans cette vidéo : « l’impatience est un moteur », elle nous permet notamment de passer à l’action de manière créative, trouver des solutions.

Travailler sa patience : exercice

On peut travailler à devenir plus patient et à canaliser notre impatience :

 

l'année du bonheur isabelle FilliozatL’exercice suivant est justement emprunté à Isabelle Filliozat. Il apparait dans son livre « l’année du bonheur ». Son thème est : la patience.

La citation qui l’illustre est la suivante :

« La patience n’a l’air de rien, c’est tout de même une énergie. »

François Voltaire

La patience n'a l'air de rien, c'est tout

Être patient, c’est réinvestir son énergie dans le lâcher-prise plutôt que dans l’énervement et l’attente.

Il en découle une nette baisse de stress, avouons-le !

Personnellement, ce qui m’aide à être patient est un mélange de techniques, de pensées et d’entrainement.

Je me dis :

« Tu as fait ta part. Bravo ! Maintenant cela ne dépend plus de toi. Je l’accepte volontiers ! »

Et là, soit je me concentre sur une nouvelle action, soit je me vide la tête avec un exercice simple de pleine conscience qui consiste à me focaliser sur ma respiration.

D’ailleurs, si vous souhaitez un « truc » pour vous calmer, je vous invite à créer une sorte d’ancrage.

Lorsque vous sentez que vous perdez patience, prenez une longue inspiration et relâchez doucement l’air en récitant lentement le mot patience dans votre tête. Finissez en souriant pour activer la rétro-action faciale et vous sentir bien.

Et surtout, surtout, imaginez une patience sans limite pour contrer l’expression « ma patience a des limites » qui augure une dose de mauvaise humeur non-négliageable.

 

Passons à l’exercice proposé par Isabelle Filliozat :

« Aujourd’hui, je fais preuve de patience…avec moi-même, avec mes enfants, dans les transports, au guichet, avec les gens que je croise, avec mes collègues, vis-à-vis de mes projets, dans toutes mes relations avec les autres. »

 

Les neurones de la patience

Des chercheurs ont augmenté la patience d’une souris en stimulant certains neurones.

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C’est en activant par la lumière (optogénétique) les noyaux du raphé (responsables du système lié à la sérotonine) que la patience de la souris face à une récompense a augmenté de quelques secondes par rapport à ses congénères non stimulées.

Source 1 et Sciences et n°812

 

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