Le bonheur au travail
En hébreu, le mot signifiant « travail » a la même racine que celui signifiant « esclave ».
Le travail est-il synonyme d’absence de liberté ? Peut-on être heureux en travaillant ?
Nous allons répondre à toutes ces questions en nous appuyant sur l’apprentissage du bonheur de Tal Ben-Shahar.
Les recherches du psychologues Richard Hackman montrent que certaines conditions procurent à un employé plus de sens à son travail :
- quand le travail fait appel à ses talents et aptitudes.
- quand l’employé accomplit du début à la fin la tâche qui lui est confiée.
- quand il sent que son travail à un impact significatif sur autrui.
Il s’agit d’un cadre idéal. Malheureusement, pas tous les employeurs ne connaissent ces principes et ne s’attachent à donner du sens au travail de leurs collaborateurs. C’est certes dommage mais nous devons donc analyser quelques parades pour néanmoins améliorer la situation.
Et les parades existent car nous sommes aux commandes de notre vie. C’est la bonne nouvelle. 🙂
Les bases du bien-être au travail
Le psychologue Amy Wrzesniewski avance qu’il y a 3 manières de vivre son travail :
- comme un simple emploi.
- comme une carrière.
- comme une vocation.
Un simple emploi s’assimile une corvée. Le seul élément important est d’ordre pécuniaire. C’est le chèque à la fin du mois. On attend avec impatience les week-end et les vacances.
La carrière s’inscrit dans une logique de satisfaction via des facteurs extérieurs : l’augmentation de salaire, le statut, le pouvoir, les avantages, etc. On travaille pour avoir des promotions.
La vocation est le saint graal. Le travail est une fin en soi. Les motivations sont intrinsèques. Nos objectifs sont autoconcordants. On est passionné et on s’épanouit au quotidien. Nous nous sentons privilégiés et non contraints.
Comment trouver et pratiquer sa vocation ? Peut-on transformer un travail en vocation ?
Le danger lorsque nous nous engageons dans le milieu du travail est de se lancer dans ce que nous savons faire plutôt que dans ce que nous voulons faire.
Cette erreur de trajectoire remonte bien souvent à nos choix, ou notre absence de choix, pendant nos études. Le rôle des parents et des enseignants est primordial pour permettre l’affirmation des vocations.
Fort heureusement, une fois adulte, il nous est possible de prendre de nouvelles décisions en harmonie avec nos valeurs et le sens que nous souhaitons donner à notre vie.
Tal Ben-Shahar présente une méthode pour déterminer la direction à prendre pour atteindre le capital suprême (le bonheur) dans notre vie professionnelle : le procédé SPA.
SPA : Sens, Plaisir, Atouts
Un travail épanouissant fait appel à nos atouts et à nos passions.
Commençons par nous poser 3 questions :
Qu’est-ce qui a du sens pour moi ?
Qu’est-ce qui me fait plaisir ?
Quels sont mes atouts ?
L’idée est de remplir 3 cercles et de trouver le point d’intersection de ces 3 cercles.
Ce tronc commun permettra de chercher la profession idéale.
Voici un exemple de travail que vous pouvez mener :
Cette méthode est utilisable également pour adapter un travail que vous pratiquez déjà.
Attelez-vous à agir pour vous rapprocher des réponses aux 3 questions posées plus haut. Adaptez votre poste, prenez de nouvelles responsabilités, innovez,…
Si c’est vraiment impossible, créez votre entreprise sur le modèle précis de ce que vous êtes !
C’est ce que j’ai fait. 🙂
Donc à la question : « peut-on être heureux au travail? », nous répondrons « oui » mais une réflexion personnelle est d’abord nécessaire pour orienter nos actions dans la bonne direction.
Mon conseil lecture : « Découvrez vos points forts » de Marcus Buckingham et Donald Clifton
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