L’apprentissage d’une seconde langue durant l’enfance pourrait favoriser l’acceptation de la diversité sociale et physique
Le bilinguisme influence les croyances des enfants et favorise la tolérance et l’ouverture d’esprit.
Les enfants exposés à deux langues envisagent différemment l’acquis et l’inné. Le plupart des enfants sont ce que l’on appelle essentialiste. Pour eux, les caractéristiques des humains sont innées.
Les chercheurs de l’Université de Concordia (Canada) ont cependant démontré que certains enfants bilingues comprennent que les attributs d’une personne proviennent de son apprentissage.
« La recherche suggère que le bilinguisme au préscolaire peut influencer profondément les croyances des enfants sur le monde qui les entoure. Ainsi, contrairement à leurs camarades unilingues, beaucoup de jeunes exposés à une seconde langue après l’âge de trois ans pensent que les particularités propres à une personne se forgent avec l’expérience. »
D’un point de vue social, les adultes ayant des croyances essentialistes ont tendance à adopter un comportement axé sur les stéréotypes et les préjugés.
« Grâce à notre découverte, selon laquelle le bilinguisme atténue les croyances essentialistes, nous sommes portés à croire que l’apprentissage d’une seconde langue durant l’enfance pourrait favoriser l’acceptation de la diversité sociale et physique chez les humains », conclut Krista Byers‑Heinlein.
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