Petit lexique des mots destructeurs et stimulants
Dans son livre « tremblez mais osez ! », Susan Jeffers nous donne un petit lexique utile pour changer la manière dont nous abordons la vie. Je vous l’offre.
Notez que ces modifications de langage vous permettront d’envoyer un message positif à votre inconscient. A force de les répéter, vous n’aurez bientôt plus à y penser. Et votre petite voix intérieure sera bien plus sympathique !
Ne dites pas « Je ne peux pas » mais « Je ne veux pas« .
Ne dites pas « Je devrais » mais « Je pourrais« .
Ne dites pas « Ce n’est pas de ma faute » mais « Je suis entièrement responsable« .
Ne dites pas « C’est un problème » mais « C’est un chance« .
Ne dites pas « J’espère » mais « Je sais« .
Ne dites pas « Si seulement… » mais « La prochaine fois…« .
Ne dites pas « Que vais-je faire ? » mais « Je vais assumer« .
Ne dites pas « C’est affreux » mais « C’est une bonne leçon« .
Ne dites pas « Je ne suis jamais satisfait » mais « J’ai envie d’apprendre« .
Ne dites pas « La vie est un combat » mais « La vie est une aventure« .
Explications :
- Ne dites pas « Je ne peux pas » mais « Je ne veux pas« .
En disant « je ne peux pas », nous avouons notre impuissance et notre manque de contrôle sur la situation. Quand on dit « je ne veux pas », la solution reste accessible.
- Ne dites pas « Je devrais » mais « Je pourrais« .
Lorsque nous disons « je devrais », cela implique que l’action à venir est une contrainte et que le fait de ne pas s’en acquitter déclenchera de la culpabilité. « Je pourrais » nous lance dans la perspective d’une réalisation sans notion de contrainte.
- Ne dites pas « Ce n’est pas de ma faute » mais « Je suis entièrement responsable« .
Préférons-nous être dans la position de la victime ou plutôt de nous inscrire dans une action constructive ou réparatrice ? Le « ce n’est pas ma faute » est une démission. « Je suis entièrement responsable » nous rend autonome et responsable, prêt à agir.
- Ne dites pas « C’est un problème » mais « C’est un chance« .
Comme le stipule une jolie citation : « Obstacle et Opportunité commencent par la même lettre ». A force de considérer les problèmes comme des chances d’apprendre et de progresser, nous ne craindrons plus l’adversité.
- Ne dites pas « J’espère » mais « Je sais« .
L’espoir fait vivre parait-il. C’est vrai, nous devons espérer pour avancer. Mais dans cette formulation de phrase, le message est différent. Car « j’espère » représente le doute et le manque de confiance en soi. « Je sais » est un moyen de s’affirmer.
- Ne dites pas « Si seulement… » mais « La prochaine fois…« .
Regret ou objectif ? Voilà la différence entre « si seulement » et « la prochaine fois ». Lorsque nous disons « la prochaine fois… » nous nous relançons dans l’action et les tentatives de réussite. Nous renforçons notre détermination.
- Ne dites pas « Que vais-je faire ? » mais « Je vais assumer« .
La question que « vais-je faire? » est trop ouverte et déresponsabilisante. « Je vais assumer » nous positionne dans la prise de contrôle et l’action.
- Ne dites pas « C’est affreux » mais « C’est une bonne leçon« .
On rencontre tous des déconvenues. On peut alors effectivement gémir et s’auto-flageller mais c’est peu motivant. Alors que si nous nous demandons ce que nous avons appris de chaque échec, l’expérience devient une réussite.
- Ne dites pas « Je ne suis jamais satisfait » mais « J’ai envie d’apprendre« .
Le « jamais », comme le « toujours » sont des expressions qui entrainent dans le pessimisme. De plus, se qualifier d’insatisfait fige un état. Or, aucun état n’est définitif. Donc inscrivons-nous dans le mouvement et l’apprentissage pour avancer.
- Ne dites pas « La vie est un combat » mais « La vie est une aventure« .
Un combat implique de la douleur et des blessure. Une aventure est synonyme de découvertes et de rencontres, c’est palpitant.
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Je pense personnellement qu’il ne suffit pas de les répéter pour y croire, ce n’est pas suffisant, mais il s’agit de comprendre et d’avoir une réelle prise de conscience pour que nous puissions espérer un changement.
Le but est de prendre garde au langage que nous employons qui influence notre inconscient et consolide des croyances limitantes.
Effectivement, cette prise de conscience est à intégrer dans un programme plus étendu mais c’est un bon début !