Exercice : j’apprends à déterminer les besoins derrière les jugements

Les jugements portés sur autrui sont des

« Les jugements portés sur autrui sont des expressions détournées de nos propres besoins inassouvis. »

C’est Marshall B. Rosenberg qui s’exprime ainsi. Il est le père de la Communication Non-Violente.

Il nous invite à trouver la cause réelle des jugements et ainsi demander plutôt que juger. Petit à petit, les jugements disparaitront pour laisser place à la construction en collaboration avec autrui.

 

Exercice :

A chaque fois que je juge ou que je suis jugé, j’essaye de déterminer le besoin inassouvi qui à provoqué ce comportement.

Vous trouverez dans cet article la liste des besoins fondamentaux.

 

Une fois le besoin déterminé, je l’intègre à la méthode en 4 étapes de communication non-violente suivante :

O comme Observation

Observez mais ne faites pas de jugement de valeur et ne généralisez pas.

A éviter :  » Tu es tout le temps en retard/désagréable/triste ». Préférez plutôt : « Nous avions rendez-vous à 18H. Il est 18H15. J’aurais aimé être averti de ton retard. » / »J’ai le sentiment que tu es triste.  »

S comme Sentiment

Exprimez ce que vous ressentez, partagez vos émotions.

Par exemple : « Quand tu me parles ainsi, je me sens rabaissé et triste. »

B comme Besoin

Derrière chaque émotion, se cache un besoin satisfait (sentiment positif) ou insatisfait (sentiment négatif).

Les besoins sont à la base de la CNV car « les jugements portés sur autrui sont des expressions détournées de nos propres besoins inassouvis ».

Les identifier, c’est s’inscrire dans une action réparatrice.

D comme Demande

C’est la dernière étape de CNV. Il s’agit d’exprimer une demande. N’attendons pas que les autres devinent nos besoins, exprimons-les. Ainsi nous évitons de porter des jugements hâtifs autant que faux sur ceux qui nous entourent :

A éviter : « Elle devrait comprendre que je ne vais pas bien ! Nous vivons ensemble ! ». Préférez plutôt une formulation en « je » en décrivant ce que vous ressentez et en émettant une demande claire.

 

A force d’entrainement, votre vie devrait grandement se simplifier et l’envie de juger disparaitra naturellement.

En ce qui concerne le jugement des autres, le fait de savoir que un ou plusieurs de leurs besoins sont inassouvis permet de se sentir moins visé par leurs jugements et de tenter de les aider.

 

Pour compléter, je vous invite à regarder cette vidéo où Marshall B. Rosenberg nous invite à cultiver notre « don naturel » :


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7 réponses

  1. Raf dit :

    Ouille !
    Poser les étapes du processus avec des contre-exemples d’attitudes NON-CNV cela me paraît difficile d’accès pour comprendre un exemple illustrantrant correctement la pratique de la CNV ? Pas vous ?

  2. Vera dit :

    Oui, je vois ce que veut dire Raf : les exemples donnés illustrent pour O et D ce qu’il ne faut pas faire…(mais pas pour S) Comme il n’y a pas l’exemple de ce qu’il vaudrait mieux faire cela peut porter à confusion pour celui qui ne connait pas la CNV. Le plus clair serait de proposer systématiquement la mauvaise tournure suivie de la bonne tournure : ne dites pas ceci, dites cela.

  3. Agathe dit :

    Comme Raf je trouve que le contre exemple « tu es tout le temps en retard » ne facilite pas la compréhension.
    J’aurai mis :
    On évitera « tu es tout le temps en retard » on préfèrera « tu es en retard »

  4. JP dit :

    « rabaissé » est plus une évaluation masquée qu’un sentiment. La personne qui s’exprime ainsi se décharge de sa responsabilité sur ses sentiments.

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