La thérapie centrée sur l’émotion : comment accueillir les émotions pour s’en libérer
« Il est impossible de se libérer une émotion si on ne l’a pas entièrement accueillie » nous indique Boris Guimpel, Psychologue, dans son livre « Transformer sa vie avec les thérapies comportementales et cognitives ».
Pour parvenir à cette libération, il est essentiel de suivre ce processus en deux phases :
L’ACCUEIL DE L’ÉMOTION
- Prendre conscience de son émotion et des éléments qui la constituent : sensations corporelles, pensées ou images.
- Accueillir et accepter cette expérience émotionnelle.
- Poser des mots sur cette émotion.
- Identifier précisément l’émotion primaire (peur, colère, surprise, tristesse, joie, dégoût)
LE DÉPART DE L’ÉMOTION
- Évaluer si cette émotion primaire est saine ou destructrice.
- Si l’émotion est destructrice, identifier les croyances destructrices qui y sont liées. Si l’émotion est saine, la libération se fait naturellement.
- Faciliter les émotions alternatives adaptées.
- Faciliter la transformation des émotions inadaptées et des croyances destructrices.
Si nous analysons, nous voyons que cette méthode vise à identifier l’émotion primaire que nous ressentons en la « nettoyant » des réflexes et autres émotions que nous pourrions y coller.
Par exemple, si nous ressentons de la tristesse à la lecture du récit d’un drame dans le journal, si nous tentons d’étouffer cette tristesse ou la cachons derrière de la colère car nous croyons cette émotion non légitime, nous ne rentrons pas en contact avec notre tristesse initiale. Or c’est cette connexion avec elle qui permet son départ. Il est donc important de se donner le droit de ressentir cette tristesse, d’en accepter les sensations corporelles, les images et les pensées sans nous juger et c’est ainsi que nous parviendrons à « lâcher » l’émotion pour nous concentrer peut-être sur le déclencheur véritable. Il peut par exemple s’agir d’une tristesse récurrente liée à un évènement du passé pendant lequel l’émotion n’a jamais été libérée et que le drame du journal a réveillé
Si nous ne cessons de camoufler ou d’interdire l’expression de nos émotions, elles ont tendance à s’accumuler, nous stresser, et menacent de ressurgir avec plus d’intensité.
PS : Pour favoriser l’accueil de l’émotion, nous pouvons aussi ouvrir les bras et inspirer profondément, et/ou dessiner.
PS : Notons également que le fait de mesurer le côté agréable ou désagréable d’une émotion est un moyen d’apaiser le cerveau émotionnel en s’appuyant sur le cortex préfrontal (siège de la logique et du raisonnement).
Source : « Transformer sa vie avec les thérapies comportementales et cognitives » de Boris Guimpel disponible sur :
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