Au lieu de crier, écrivez (et écoutez du hard rock)!
C’est assez rare pour le remarquer mais j’ai eu récemment quelques sujets d’énervement et de tristesse intenses qui ont rapidement fait grimper ma colère, une émotion bloquée dans mon passé qui revient à intervalle régulier tant que je n’aurais pas identifier le besoin ou schéma profond qui attend une réponse concrète ou simplement une écoute empathique extérieure. Je sais que cette colère est un moyen de me rééquilibrer, de me réparer,…mais que c’est éprouvant !
Quand c’est comme cela, je verbalise en pleine conscience : « Ok, je ressens de la colère » et je me concentre sur les tensions dans mon corps et les sensations « le sang en train de bouillir » « Les dents serrés » « la couleur rouge ». Je me focalise ensuite sur ma respiration que je rends de plus en plus profonde et son « ressac » a un effet apaisant. Je forme de nouvelles images mentales comme une montagne, un lac calme, le contact avec quelqu’un de proche,…
Mais cette fois-ci, cela n’a pas suffi. La fatigue et le manque de sommeil ont contribué à ce que la machine à ruminer se mette en route pour alimenter le feu de la colère. C’était une véritable fournaise !
J’ai donc enfilé mes baskets et suis allé courir pour évacuer le stress.
Le calme est revenu pour une paire d’heures puis la colère a encore montré son nez grâce aux bavardages vicieux de mon critique intérieur : « Et si… » « Non mais c’est dingue ! » « Je ne mérite pas ça ! » …
J’ai alors opté pour une astuce en 3 étapes :
- Écrire tout ce que j’avais sur le coeur en m’adressant à la personne concernée (aux nombreuses visages) à l’origine de la résurgence d’un mal-être solidement ancré en rapport avec l’attachement insécure (c’est ce que j’ai finalement trouvé comme explication).
- Jeter le papier
- Écouter du hard rock pour nettoyer ma tête. J’avais lu cette astuce dans une récente étude pour diminuer la colère et la tristesse.
Disons que j’ai crié sur le papier. Cela m’a évité de crier sur quelqu’un, ce que je ne fais jamais de toute façon et qui ne sert à rien. Blesser parce qu’on se sent blessé n’est pas la solution pour avancer.
Donc, voilà, l’épisode de colère est surmonté. Je bosse encore sur les racines de cette déferlante et je m’efforce de guérir certaines blessures.
Le temps est mon allié, j’en ai conscience.
J’avais envie de partager cette expérience avec vous. Merci de m’avoir lu.
Voici une carte mentale avec un résumé des méthodes :
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