Être conscient de son ignorance est le premier pas vers la connaissance

 

« Être conscient de son ignorance est le premier pas vers la connaissance. »

Benjamin Disraeli

Combien de fois dites-vous « je ne sais pas » dans une journée ? Une semaine ? Une vie ? Si vous alliez répondre un chiffre proche de 0, continuez la lecture.

« Je ne sais pas. »
On assimile cette phrase à un aveu de faiblesse.
Peut-être faut-il chercher la cause de ce réflexe dans l’enseignement où une mauvaise réponse était suivi des moqueries de nos camarades et d’une réprimande de notre maîtresse. On a donc appris à ne pas montrer que nous ne savions pas.
Plus tard, le même rapport existe dans le monde de l’entreprise où les performances (ou l’illusion de celles-ci) sont synonymes de promotion ou de prime juteuse.

Dans tous les cas, le « je ne sais pas » mérite une meilleure presse.

A chaque fois que je le profère, je déclenche une série d’événements qui me mène effectivement à la connaissance d’un sujet ou d’une personne. J’en sors grandi.

Lorsque je me heurte à un domaine que je ne connais pas, je m’informe auprès de ceux qui savent ou je mène mes recherches par mes propres moyens. C’est ainsi que j’ai appris le marketing, la construction de sites internet ou encore la Programmation Neurolinguistique (PNL).
Et lorsque j’ai acquis la connaissance, je la transmets à mon tour auprès de ceux qui sont intéressés. Simple non?

De plus, « je ne sais pas » s’emploie tout à la fois pour un savoir que pour
une personne.
« Je ne sais pas qui tu es » se traduit par « faisons connaissance ».
Belle formule n’est-ce pas? Et magnifique chance d’échanger des expériences et de compléter…vos connaissances. 🙂

Conseil du coach :
1) Avouez que vous ne savez pas et demandez :
– soyez conscient de vos lacunes et passez à l’action sans aucune honte. Et puis, pourquoi se compliquer la vie avec un mensonge supplémentaire?
– posez des questions simples, c’est un excellent moyen de contourner vos blocages.
2) Entrainez-vous :
– demandez-vous chaque soir ce que vous avez appris dans la journée. Si la réponse est « rien », fixez-vous comme objectif d’apprendre au moins une chose le lendemain. Cette approche vous permettra de casser la routine car vous vous surprendrez au moins une fois par jour. Essayez de tenir une « cahier de découvertes », votre cheminement sera palpable.
3) Anticipez :
– intéressez-vous à tout. La curiosité n’est pas un défaut. C’est grâce à elle qu’on déclenche des opportunités.
– lisez et sortez : je lis 5 magazines par semaine, la presse locale, un roman, deux livres spécialisés et je vais au musée une fois par mois. Cela m’inspire et me fournit de nouvelles idées pour le site et mes autres activités. Et ainsi, j’anticipe mais besoins en connaissances. La fréquence des « je ne sais pas » a donc diminué.
4) Restez « open » et transmettez :
– ne jugez pas : « on ne peut pas juger et aimer » (citation de Mère Térésa)
– mettez en application vos connaissances et transmettez-les.

Je conclurai cet article avec cette citation d’Albert Einstein :

« Pose ta question, tu seras idiot une seconde. Ne la pose pas, tu seras idiot toute ta vie. »

Rassurez-moi, vous n’envisagez pas la dernière possibilité ? 😉

 

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