17 expressions à ne plus dire à votre enfant
En tant que parents, nous ne faisons souvent que reproduire ce que nous avons vécu étant enfants. Ainsi, les mêmes situations produisent les mêmes réactions à une génération d’intervalle.
On ne soupçonne cependant pas l’impact sur toute une vie des mots proférés par des personnes aimées . Afin de prendre conscience de certains défauts, je partage le fruit de mon expérience et de mes lectures avec ces 17 expressions à ne plus dire à nos enfants.
N’hésitez pas à m’envoyer les vôtres !
1) »On est en retard à cause de toi. » « Je suis énervé à cause de toi. »
La culpabilité n’est certainement pas la meilleure solution pour faire comprendre une leçon à un enfant. D’autant que le retard est effectivement la conséquence d’un enchainement de petits retards et d’un manque certain d’anticipation. Quoi qu’il en soit, de manière générale, ne culpabilisez pas votre enfant. Organisez-vous différemment et donnez des consignes claires en accompagnant votre enfant afin qu’il vous aide à tenir le timing. Encouragez ses efforts jour après jour.
Idem pour l’énervement, en tant qu’adulte, nous avons le potentiel de maitriser ces pensées qui provoquent des émotions désagréables et du stress. Respirons un grand coup, sourions (même si nous n’en avons pas envie) et exprimons nous avec notre coeur plutôt qu’avec notre mental.
2) »Ne pleure pas. »
Les pleurs expriment un besoin. Comme le dit si bien Isabelle Filliozat à propos des crises, « un enfant en crise de rage n’a besoin que d’être contenu, calmé, sécurisé. » Utilisez donc le contact physique en le serrant contre votre coeur pour l’apaiser et aidez-le à gérer ses émotions. Si il est en âge de le faire, encouragez-le à poser des mots sur ce qu’il ressent. Cela atténue l’effet.
3) »Arrête de bouger ! » « Calme-toi ! »
En tant qu’adulte nous avons du mal à rester assis le temps d’une réunion. Pour les enfants, c’est encore plus vrai. Ils ont besoin de bouger. Canalisez leur énergie en jouant avec eux ou leur attribuant un objectif qui les occupera. Leur intimer de se calmer est vain…
4) »Tu es comme », « tu es… »
Un enfant travaille à devenir lui-même et veut être reconnu comme tel. Il n’est ni comme vous, ni comme sa soeur, ni comme son copain. Respectez son identité et ses choix. N’étiquetez pas ! Car le risque est qu’il s’assimile à cette image figée et qu’il n’exprime plus son potentiel ni ses différences.
De la même manière, évoquer « un copain qui arrive à mettre ses chaussures, lui » va déstabiliser l’enfant et entamer sa confiance.
Valorisez ses efforts plutôt et montrez-lui les bonnes méthodes jusqu’à ce qu’il se les approprie. Ne comparez pas.
5) »Non ! » pour mettre fin à un geste.
Si votre enfant s’apprête à avaler une pierre, il est évident que vous allez arrêter son geste. Et c’est justement ainsi qu’il faut le formuler : « Stop! ».
Puis mettez-vous à son niveau et expliquez-lui les dangers de ce qu’il s’apprêtait à faire en associant cet acte à un autre dont il connait la dangerosité. Vous pouvez vous servir de ses jouets pour simuler la scène et montrer ce que cela aurait pu provoquer et ce que vous auriez ressenti.
Le « non » généralement hurlé soudainement instaure la peur et peut créer de la confusion du fait de son emploi fréquent dans bien d’autres contextes.
6) « Je vais te donner une bonne raison de pleurer/ de bouder » « J’appelle ton père ? »
Les menaces physiques et orales sont inefficaces dans le cadre de l’éducation. Elles ne permettent pas de changer le comportement de votre enfant. A bannir d’urgence.
A propos de « j’appelle ton père », la menace est encore plus négative car elle implique que le père est la seule figure d’autorité et qu’il est associé à un mauvais moment…Pas très sécurisant tout cela.
7) »Fais-ci ! Fais çà ! »
Comme l’explique Isabelle Filliozat ,
« Quand l’enfant obéit à un ordre, son cerveau frontal reste inactif. Quand vous le faites réfléchir, quand vous lui offrez des choix et lui laissez de l’espace de décision personnelle vous lui proposer de mobiliser son cerveau frontal, celui qui permet de décider, penser, anticiper, prévoir et par conséquent de devenir responsable. »
Donc au lieu de donner des ordres, guidez, interrogez, associez la scène à une information déjà assimilée.
8) »Ne mange pas ce bonbon. » « Ne va pas sur la route. »
Le cerveau transforme les formes négatives en positives. Ainsi, « Ne mange pas le bonbon » deviendra « Je mange le bonbon ».
Essayons avec vous : « ne pensez pas à une délicieuse crème glacée. » A quoi pensez-vous ?:)
Donnez donc des consignes sur une formulation affirmative. Dites ce qu’il peut faire et non ce qu’il ne peut pas faire.
9) »Dépêche-toi ! »
Le ton de la voix est plus anxiogène que le contenu. Or, le stress a plutôt tendance à bloquer ou à faire perdre la maitrise de ses gestes et de ses pensées à un enfant. Donc, transformez ce « dépêche-toi » en jeu du style « le premier qui a fini de s’habiller a gagné ! ». Afin de motiver votre enfant, vous pouvez aussi lui détailler l’emploi du temps, anticiper, l’avertir , décompter « encore 5 minutes de télé, 4 minutes, etc. » et vous servir d’un chronomètre qu’il déclenchera lui-même. Encouragez là-aussi les efforts pour renforcer la confiance et le goût du dépassement de soi. (voir cet article pour plus d’astuces)
10) »Tu es trop fort ! » « Tu es intelligent ! » « Quel fabuleux travail ! »
La profusion de compliments les banalise et leur enlève leur potentiel de motivation.
Apprenez à encourager avec pertinence en soulignant les efforts, pas le résultat.
De même, commentez les actes et non la personne. Votre enfant sera plus heureux s’il a le goût de l’effort, cela favorise la gratification.
11) »Bon courage » quand vous le laissez à l’école.
A l’école ou ailleurs, « bon courage » implique qu’il en faudra pour affronter des évènements difficiles…ne jouez pas les oiseaux de mauvais augure !
Préférez un « amuse-toi bien » beaucoup plus optimiste.
12) »Laisse-moi seul/tranquille » »Va voir ton père pour jouer avec toi »
Un enfant a besoin d’attention et d’amour. Si ce besoin n’est pas rempli, il va tenter de le réclamer à sa manière. Si vous n’êtes pas disponible pour le moment, expliquez-lui et dites-lui quand cela sera possible (et tenez votre engagement). Soyez attentif aux signes d’urgence dans l’expression de ce besoin et n’hésitez pas à lui accorder votre attention tout de suite.
Un enfant refoulé sans cesse dans ses demandes d’attention ne s’exprimera plus et vous ne pourrez donc pas l’aider à surmonter ses épreuves.
13) »Tu m’en veux » « Tu me cherches » »tu ne m’aimes pas/moins que ton père/ta mère. »
Votre enfant vous aime. Mais il ne sait pas toujours comment exprimer ses besoins. Alors n’interprétez pas et ne l’accusez pas de vous vouloir du mal. C’est une aberration et cela va le faire se sentir mal dans sa peau. « Je sui méchant, maman a peur de moi. » C’est une forme d’exclusion très douloureuse.
Quand à l’amour, aimez inconditionnellement sans douter de l’amour de votre enfant. Ecoutez votre coeur.
14) »sois sage »
Il existe plusieurs raisons pour arrêter d’employer « sois sage » . Tout d’abord, quand vous dites « sois sage », votre enfant comprend « sois sage sinon… ». Donc cela sonne comme une menace et, surtout, remet en cause l’amour inconditionnel car l’enfant comprend : »je dois être sage sinon on ne m’aimera plus. »
La deuxième raison est que « sage » est une étiquette, et qu’à force de coller des étiquettes sur nos enfants, ils ne deviennent pas ce qu’ils auraient dû devenir. Encouragez les actes et ne jugez pas la personne.
La troisième raison est que « sage » n’est pas un objectif de vie. Vous voudriez que votre enfant sois sage quand il sera plus grand ?
15) « tu vas tomber/te brûler/te faire mal/échouer » « tu vois, je te l’avais dit ! »
Nous avons tendance à exprimer tout haut nos angoisses et nos projections négatives. Or, le fait de les formuler ainsi va avoir quelques conséquences dramatiques :
L’enfant risque de tomber/se brûler/se faire mal/échouer car il a imaginé cette issue en vous écoutant. Son cerveau va le propulser vers ce but. J’ai coutume de dire : la meilleure manière de percuter un mur est de le fixer… Apprenez donc à communiquer ce que vous voulez, plutôt que ce que vous ne voulez pas. Et apprenez à votre enfant à faire de même. Dans le cas d’une expérience de votre enfant, ne lui mettez pas dans la tête des images négatives qui lui feront perdre ses moyens et diminueront ses chances de succès. Ayez confiance, laissez-le faire son expérience en l’avertissant sur les difficultés ou les dangers qu’il risque de rencontrer (en lui décrivant la situation), proposez-lui votre assistance, interrogez-le sur l’estimation de ses forces par rapport à l’épreuve qu’il veut franchir et enfin, donnez-lui des consignes. Mais attention, si le danger est trop élevé, transformez finement l’expérience pour la rendre un peu plus accessible (en choisissant une pente moindre par exemple pour le cas d’une descente en ski ou en skate) ou différez en proposant de l’entrainer (« comme le font les sportifs »).
Dites-vous qu’il est préférable que vous soyez là plutôt qu’il le tente tout seul. Et que le véritable intérêt de votre présence est que vous puissiez lui prêter main forte s’il chute par exemple. Afin qu’il jauge de mieux en mieux ses forces, ne vous substituez pas aux actions qu’il est capable de mener seul. Laissez-le tenter et prendre confiance en lui petit-à-petit.
Après tout, il a réussi à marcher après être tombé plusieurs fois. S’il n’était pas tombé, il n’aurait pas pu apprendre et ajuster progressivement sa méthode.
Un autre effet de ces mises en gardes, prédictions négatives et substitutions à répétition est que l’enfant va de plus en plus douter de lui et qu’il considèrera le monde comme un territoire aux nombreux dangers. Ceci freinera son exploration et son développement intellectuel et physique.
Pour clore ce point, n’enfoncez pas plus votre enfant avec un « tu vois, je te l’avais dit! ». Aidez-le plutôt à s’améliorer en encourageant ses efforts et en lui montrant la voie.
16) « Il faut que », « Tu dois/tu devrais »
« Il faut que », « Tu dois/tu devrais » évoquent une contrainte. Les contraintes ne sont pas motivantes. Donc je vous conseille de bannir « il faut »/ »tu devrais » pour les remplacer par « j’aimerais » ou encore « je te demande »/ »j’ai besoin » et d’encourager l’effort et l’intention.
Reformulez aussi ces expressions dans la bouche de votre enfant. S’il dit « il faut que je fasse mes devoirs », reprenez en écho « qu’aimerais-tu que nous fassions après tes devoirs/ tu te souviens comme tu as bien récité cette poésie hier ?/ j’aime te voir réfléchir et trouver des solutions/ as-tu besoin de mon aide/ montre-moi où tu en es/etc. ».
Et s’il dit « je n’y arrive pas ! », glissez-lui « oui, tu n’y arrives pas pour le moment« .
17) « Tu m’énerves »
Comme le dit si bien Yves-Alexandre Thalmann :
« Tu m’énerves » est une expression couramment utilisée, mais incorrecte ; elle culpabilise l’interlocuteur en le rendant responsable de notre émotion : » tu es responsable de ma colère, qui est désagréable, donc du mauvais moment que je passe par ta faute. »
En réalité, personne ne peut nous énerver, si ce n’est nous-mêmes ! Pourquoi ? Simplement parce que la colère est une réponse à un de nos besoins que nous considérons comme insatisfait. »
Donc, reformulez ainsi : « Je suis en colère lorsque tu… » (et non « je suis en colère parce que… »)
Ainsi, vous gardez la responsabilité de l’émotion sans accuser quiconque.
Conseils lectures :
Isabelle Filliozat Pour les 1 à 5 ans : « J’ai tout essayé« . Disponible sur Fnac.com et Amazon.fr .
Pour les 6 à 11 ans : « il me cherche ». Disponible sur Fnac.com et Amazon.fr .
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Je trouve curieux cette article qui dit de faire quelque chose qu’il ne fait pas. Au lieu de donner les expressions qu’ils ne faut pas dire, donnez des exemples positifs. Finalement ce n’est peut-être pas si facile que ça. Car ce qui est vrai dans le renforcement positif chez les enfants l’ai aussi chez les adultes.
C’est voulu, d’autres articles sur le site présentent les phrases positives. Cet article est utile pour prendre conscience de nos (mauvaises) habitudes. Elles sont ancrées dans notre inconscient souvent depuis notre enfance. D’ailleurs, les solutions de substitution sont proposées tout de même ! Je vous remercie d’avoir pris le temps de commenter. 🙂
Le seul truc qui me dérange, c’est le « amuse toi bien » pour aller à l’école. Le but de l’école c’est d’apprendre… Je préfère dire « travaille bien » ou « apprends bien » …
On peut apprendre en s’amusant. C’est d’ailleurs ainsi qu’on assimile le mieux. Comme disait Confucius : Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie. Mais je suis OK avec vos 2 propositions aussi (mais elles fonctionnent moins avec les enfants que je côtoie) 🙂
Quand je conduis ma petite fille à l’école je lui dis toujours » Bonne journée ma chérie »
#2 est faux. Pleure=attention c’est mauvais. Trop de gens se plaignent parce qu’ils ont ainsi appris qu’ils capteraient l’attention des autres.
Et combien refoulent leurs émotions parce que depuis toujours on leur dit qu’ils ne doivent pas les exprimer … et se ramassent à payer des milliers de dollars chez le psy, deviennent alcooliques, anxieux, dépressifs ou se suicident?
Le truc du « le premier qui est habillé à gagner » engendre un esprit de compétition constant avec le frère ou la soeur. Je ne pense absolument pas que ce soit la bonne solution. L’aîné ayant plus que probablment plus de capacités pour terminer premier, le second se voyant systématiquement le perdant, le bon à rien, vraiment pas l’idéal.
J’évoquais surtout le jeu entre les parents et l’enfant. Pas dans le cadre d’une compétition entre frères et soeurs. Même si on peut en profiter pour en faire un exercice autour de la gestion de l’échec. Si un enfant ne se décourage jamais après avoir perdu, c’est qu’il a acquis les bases de l’optimisme et il ne pourra que s’améliorer (voir cet article). 🙂
j ai besoin de conseilles pour les adolescents
Je prépare quelques articles pour répondre à vos questions.
ce programe m interesse vraiment
Mais a trop vouloir proteger nos enfants ils se retrouvent déstabilisés fasse a la violence extérieur. Mon fils de 7ans a beaucoup dd mal a aller vers d’autres enfants car c’est un « gentil » et il pleure dès qu’il est rejeté ou agressé (oui les camarades ne sont pas tendres). La maitresse meme me dit l’avoir trop couvé, accompagné (aimé). En evitant les « agressions » et frustrations à mon fils je ne l’ai pas préparé à affronter la société. Heureusement il fait beaucoup de sport et la il s’épanouit et chez nous la communication es tres ouverte donc il peut se confier.
Bonjour, je vois ce que vous voulez dire mais nous ne sommes pas là pour entrainer nos enfants au combat. Certes, les enfants peuvent être cruels entre eux en imitant ce qu’ils voient dans les médias ou chez eux mais il existe des solutions. J’ai ainsi appris à mon fils à « répliquer avec humour » et surtout à remettre en question l’interprétation négative qu’il pourrait avoir des évènements. Pour l’aider, vous avez déjà fait un grand pas avec la pratique du sport. Je vous conseille maintenant de renforcer sa confiance en lui avec des phrases de ce type . Croyez en lui et en vous, valorisez ses efforts, tenez un journal de réussite avec lui, enseignez-lui l’optimisme aussi et surtout, ayez une image de votre fils comme un enfant téméraire et brillant car nos craintes en tant que parents sont perçues par nos enfants. Pire, ils vont les réaliser.
La réaction d’un parent est toujours épidermique car il aime son enfant. Le conflit avec lui est donc plus difficile à gérer qu’avec un autre enfant. Alors, déjà que c’est dur, si en plus ils doivent réfléchir à ce qu’ils disent, non seulement cela paraîtra faux aux oreilles de l’enfant car pas spontané (donc fini l’autorité) et cela va faire des parents culpabilisés et névrosés.
Oui aux paroles positives, mais il faut que cela corresponde au caractère du parent. Il y a toute sorte de parents comme il y a toutes sortes d’enfants, on ne peut donc pas donner une manière de faire pour tous.
De tous temps, les parents ont éduqué leurs enfants comme ils le sentaient. Arrêtons de considérer les générations de parents et d’enfants qui n’ont pas connu « le positivisme » comme des personnes traumatisées.
Tout cela est bien joli en théorie . Mais la vie quotidienne avec un ou plusieurs enfants c’est autre chose. Au fil des ans, de merveilleux spécialistes ont indiqué aux parents la meilleur méthode pour élever leurs petits enfants roi. Cela a résulté en des enfants qu’on ne doit jamais contrarier . Ces belles méthodes me semble bien mal les préparer à la réalité quotidienne qu’ils devront rencontrer à l’ école et au travail .,,bonne chance aux futurs parents!
Bien que très intéressant car il a le mérite de nous questionner sur les mots que l’on utilise, je me permets de dire que je ne suis pas totalement d’accord avec le 16. En effet, exprimer un « devoir » par « j’aimerais » me fait penser à un chantage affectif du type « si tu veux me faire plaisir, range ta chambre ».
Je pense que très tôt les enfants doivent comprendre qu’ils doivent faire des choses pour eux, pas seulement pour faire plaisir et que l’autosatisfaction, le gout de l’effort, le plaisir d’avoir réussi sont personnel. La valorisation par autrui (en particulier les parents) est un plus mais ne devrait pas être le seul but.
Comme un commentaire précédent, je ne suis pas d’accord avec le » amuse-toi bien » en rentrant à l’école. Si le « bon courage » me semble déconseillé, » J’espère que tu me raconteras ce soir » ou » Bonne journée » me paraissent bien plus adaptés.
Mais quoi qu’il en soit il faut éviter de faire culpabiliser les parents ! et si les mots ont une grande influence sur le développement d’un enfant, le regard qu’on leur porte est également primordial. Sans parler de l’amour ….
Alors « bon courage les parents » et « savourez le temps passer avec vos enfants , amusez-vous avec eux ! » ;-)))
Ma mére fait que me dire sa et sa m’nerve