Activité physique et cerveau : l’important c’est de bouger, tout simplement !
Nous avons déjà vu à plusieurs reprises que le sport est excellent pour garder un moral au beau fixe et avoir une bonne santé mentale et physique. Une récente étude de l’Université de Montréal vient de démonter qu’au-delà d’un programme sportif précis et rigoureux, le simple fait de « bouger » a des effets positifs sur notre cerveau.
« Ce projet de recherche visait à comparer les effets de différentes méthodes d’entraînement sur les fonctions cognitives chez des gens âgés de 62 à 84 ans. Deux groupes ont suivi un entraînement aérobique et musculaire à haute intensité, tandis que le troisième groupe a accompli diverses tâches ciblant les habiletés motrices globales (coordination, équilibre, jeux de balles, parcours de locomotion et souplesse). Après 10 semaines, malgré le fait que seul l’entraînement aérobique et musculaire ait permis une amélioration de la condition physique (composition corporelle, consommation maximale d’oxygène et force maximale), les trois groupes ont montré des améliorations équivalentes aux performances cognitives. »
Les participants du troisième groupe ont ainsi exécuté des activités qu’on peut facilement réaliser à la maison. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les personnes sédentaires qui ne s’imaginent pas s’entraîner à la gym du jour au lendemain. Pour améliorer ses fonctions cognitives, chacun peut donc trouver la porte d’entrée qui lui plaît vers l’activité physique.
« On a longtemps cru que seul l’entraînement aérobique permettait d’améliorer les fonctions exécutives. Plus récemment, la science a découvert que la musculation donnait aussi des résultats positifs. Aujourd’hui, nos résultats suggèrent que des activités structurées qui visent à améliorer les habiletés motrices globales peuvent aussi améliorer les fonctions exécutives, qui déclinent au cours du vieillissement. J’aimerais que les personnes âgées retiennent qu’elles ont le pouvoir d’améliorer leur santé physique et cognitive à tout âge, et que plusieurs avenues sont possibles pour atteindre cet objectif », conclut le Dr Nicolas Berryman, Ph. D. »
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