L’isolement social peut engendrer des troubles physiques
Est-on en meilleure santé quand on a un plus grand cercle d’amis? C’est ce qu’avance une nouvelle recherche de l’Université Concordia. Celle-ci prouve que les relations sociales ont bel et bien un effet positif sur le bien-être physique.
Détails de l’étude : Au cours d’une période de cinq mois, les participants ont répondu à des questionnaires visant à évaluer en détail leur capacité à s’intégrer socialement et le degré de solitude qu’ils éprouvaient. Le Pr Gouin et ses cochercheuses, Stephanie Fitzpatrick et Biru Zhou, également de Concordia, ont aussi mesuré le pouls des participants afin de déceler des changements dans ce qu’on appelle la variabilité cardiaque de haute fréquence (ou HF-HRV pour high-frequency heart rate variability).
Pourquoi s’intéresse-t-on aux fluctuations du rythme cardiaque? Parce qu’il s’agit d’un bon indicateur du fonctionnement du système nerveux parasympathique. « D’autres recherches ont montré que les personnes accusant une plus faible variabilité de la fréquence cardiaque présentent un risque accru de détérioration de leur état de santé, notamment un plus grand danger de maladies du cœur, précise le chercheur. En d’autres mots, une diminution de la variabilité de la fréquence cardiaque est de mauvais augure », résume-t-il.
L’étude a révélé que les immigrants qui réussissaient à se faire des amis et à se tailler une place au sein de nouveaux réseaux sociaux durant leurs cinq premiers mois au Canada présentaient une variabilité de la fréquence cardiaque plus élevée, tandis que ceux et celles qui demeuraient isolés socialement montraient avec le temps une régression sur ce plan.
Sur le même sujet :
36 questions pour se lier d’amitié (ou d’amour) en 45 minutes
En savoir plus sur Cultivons l'optimisme
Subscribe to get the latest posts sent to your email.