Le cerveau est capable de créer du temps !

Quelle magnifique introduction que cette citation du père de la relativité, Albert Einstein, pour vous présenter le sujet de la vidéo TEDx du jour :

Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez-vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C’est ça la relativité.

Virginie Van Wassenhove nous explique à quel point le temps est relatif du point de vue de sa perception psychologique.

En effet, si le temps physique est stable à notre échelle (l’aiguille de la montre a une vitesse constante), le temps psychologique lui, dépend à la fois du fonctionnement intrinsèque du cerveau pour le traitement des informations qu’il reçoit, de l’attention que nous portons à ce que nous vivons et de ce que nous mémorisons.

La rythmicité du cerveau

Le cerveau a une dynamique propre et un rythme de fonctionnement : C’est la rythmicité cérébrale

C’est ce que démontre l’illustration ci-dessous : Cette image est invariable et pourtant nous voyons alternativement un lapin ou un canard.

bistabilité de Wittgenstein

 

Autre aspect à prendre en compte : le cerveau crée une représentation cohérente de notre monde malgré les décalages temporels des informations qu’il reçoit. Ainsi, le cortex auditif perçoit les sons en 10 ms tandis que le cortex visuel les reçoit en 50 ms. Le cerveau fabrique une représentation cohérente à partir de ces données. Nous ne sommes donc plus en « direct ».

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Comment le cerveau crée-t-il du temps ?

3 hypothèses sont évoquées :

– le cerveau confectionne un « présent épais » qui ajoute le passé, le présent et le futur.

– le cerveau « prédit »ce qui va arriver et le temps nous parait plus long lorsque le cerveau fait attention au présent.

– le cerveau change les phases des oscillations pour garder la cohérence du monde.

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L’horloge interne fonctionne aussi de manière oscillatoire.

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Les conséquences

Le temps qui est long dans le présent sera court dans le passé. (Se coincer les doigts dans une porte)

Le temps qui est court dans le présent sera long dans le passé. (La chute libre)

 

J’aime beaucoup le conseil final : Concentrons-nous sur le contenu de notre présent et non sur le présent même.

 

 


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