Choisir de sourire
Comme le dit si bien Christophe André,
le sourire n’est pas seulement un marqueur, qui exprime que l’on va bien, c’est aussi un inducteur, qui nous fait aller bien ou légèrement mieux.
Le sourire inconscient est un marqueur, tout comme l’absence de sourire.
Et ce marqueur reflète nos états d’âme qui eux-mêmes conditionnent nos choix, nos rencontres et finalement notre existence.
C’est ce que nous avions constaté dans cette captivante expérience des photos de classe qui nous permettaient de prédire, des dizaines d’années plus tard, le niveau de bonheur dans la vie des anciens élèves devenus adultes.
Dans la même logique, d’autres études ont été menées, cette fois auprès de l’expression faciale de photos de garçons. Il s’est avéré que moins ils souriaient sur les photos des albums de promo, au plus ils avaient de chance de devenir chef plus tard…
Maintenant, voyons la fonction inductrice du sourire.
Que se passe-t-il lorsque nous choisissons de sourire ?
Le sourire conscient augmente les états d’âme positifs. Et cette amélioration change complètement la façon dont nous percevons (ou interprétons) le monde qui nous entoure. Ainsi, si nous sourions en regardant une vidéo amusante, nous la trouverons bien plus drôle. La vie est ainsi plus belle lorsque nous sourions.
Pourquoi choisit-on parfois de faire la gueule ?
« Faire la gueule » peut être un mécanisme de défense. Ce n’est pas que nous ne pouvons pas sourire pour ressentir des états d’âme positifs mais que nous ne voulons pas, et ce, pour de nombreuses raisons.
Par exemple, nous pensons que la vie doit être triste ou alors nous voulons peut-être punir les autres en leur montrant combien ils nous affectent. Ou bien, on peut choisir de ne pas sourire pour signifier à quel point nous avons de sérieuses responsabilités contrairement aux autres qui ont des vies plus insouciantes…
Quoi qu’il en soit, notre gestuelle, dont le sourire fait partie, influence nos humeurs et notre degré général de satisfaction.
Faut-il tout le temps positiver ?
Non, bien sûr. La souffrance existe. Il est dangereux de la nier. Par rapport à ce que nous éprouvons, le principe est d’accepter, de ressentir, d’observer et de sourire tout-de-même afin de ne pas rajouter de la peine à la peine. De ne pas démissionner.
Le sourire facilite la vie
Christophe André évoque deux bénéfices essentiels au sourire :
– un interpersonnel : sourire nous rapproche des autres et les attire. Cela favorise notre bien-être car nous avons besoin d’être entouré, notre cerveau étant neurosocial.
– un intrapersonnel : sourire agit en interne. Et encore plus quand c’est un sourire de Duchenne, plus franc et authentique.
Pour résumer :
Face aux aléas de la vie, ne nions pas ce que nous ressentons, nous avons le droit d’être triste et malheureux. Ce qui est important est de suivre le processus suivant :
Accepter-Ressentir-Observer et Choisir de Sourire, pour compenser, même légèrement, les états d’âme négatifs.
Le sourire est à la fois un marqueur et un inducteur.
Activités pour vous aider
Je tiens à vous conseiller de tester la méditation afin de faciliter ce processus décrit plus haut.
Pour vous sentir mieux, en plus de sourire, pratiquez aussi la respiration pour activer votre cohérence cardiaque.
Enfin, le yoga du rire est le parfait exemple des vertus du rire. Voici comment procéder.
Astuce pour simuler un sourire :
Si vous n’avez pas envie de sourire, testez ceci :
Tenez un crayon entre vos dents (ou votre doigt peut faire l’affaire). Voir cet article ou encore celui-ci.
Source : « Les états d’âme » de Christophe André.
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Bonjour, être reconnaissant chaque jour en disant merci autour de soi à la vie apporte beaucoup plus facilement l’acte du sourire naturel et lumineux …