Plus les enfants reçoivent d’amour, plus leur cerveau se développe
L’amour est l’indicateur principal de développement et d’épanouissement des enfants.
Le symbolisme de l’amour et les souvenirs
Lorsqu’on demande à un enfant de 3 ans ce qu’est que l’amour, il va spontanément citer des objets. C’est à partir de 5 ans qu’il commence à relater des expériences comme le fait d’embrasser, d’aider ou de se préoccuper de quelqu’un. Ainsi, il est important d’offrir des preuves d’amour qui alimenteront les discours et les associations d’idées dans la mémoire des enfants. De plus, l’attention à ces souvenirs et la prise de conscience de l’attachement sécure apporteront du bonheur et de la confiance en soi à l’enfant .(via)
Le cercle vertueux de l’empathie et de l’amour
Catherine Gueguen parle du cercle vertueux de l’empathie et de l’amour dans son livre « vivre heureux avec son enfant« . Le maternage est cité en exemple :
- modifie l’expression d’un gène qui renforce l’aptitude à faire face au stress et densifie les connexions de l’hippocampe (apprentissage et mémoire)
- fait maturer les lobes frontaux, des circuits cérébraux (facultés intellectuelles et affectives)
- augmente la sécrétion du BDNF protéine vitale dans le développement du cerveau
- déclenche la sécrétion d’ocytocine (favorise l’empathie, l’amour, l’amitié, la coopération, diminue l’anxiété)
- active le système parasympathique (régule les émotions, apaise, aide à la faculté de penser et de se concentrer)
Du point de vue comportemental, un enfant élevé dans l’empathie, la bienveillance devient à son tour empathique et bienveillant. C’est en donnant de l’amour qu’on apprend à l’autre à s’aimer et à aimer les autres.
Les preuves d’un amour inconditionnel
La première preuve d’amour pour un enfant est l’attention que lui portent ses figures d’attachement. L’attention se traduit par une proximité (câlin, jeu,…), une attitude d’écoute active (reformulation sans juger, aide à la verbalisation émotionnelle), des regards bienveillants, etc.
Une phrase particulièrement illustre cette attentions bienveillante : « J’aime te regarder faire ceci« .
Une autre phrase évoque l’amour inconditionnel :
« Je t’aime parce que tu es toi »
Le mot de la fin à Boris Cyrulnik
Dans le livre « votre cerveau n’a pas fini de vous étonner« , Boris Cyrulnik insiste sur le pouvoir de l’affection dans le processus de développement de l’enfant. La negligence affective fait des ravages.
Alors, en tant que parents, levons le nez de nos smartphones, éteignons la TV, revenons plus tôt de notre travail, bref prenons les mesure pour nous engager à favoriser l’épanouissement de nos enfants en leur accordant l’attention nécessaire. Et n’oublions pas que notre comportement influera forcément sur le leur une fois qu’ils seront adultes.
Et il n’est jamais trop tard pour commencer.
« Donnez de l’affection à un enfant abandonné, ses connexions synaptiques pousseront comme du blé qu’on arrose. »
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