Que se passerait-il si on répondait vraiment à la question « ça va ? »
« – ça va ?
– on fait aller. Et toi ?
– ça va. »
Lorsqu’on demanda si « ça va », cherche-t-on vraiment à s’enquérir de l’état émotionnel de notre interlocuteur ou se plie-t-on aux usages sociaux, par automatisme ?
Car, après tout, nous serions un brin embêtés si nous recevions ce type de réponse :
« Là maintenant, je suis triste car le week-end est terminé et je n’avais vraiment pas envie de venir au travail. »
Ou encore :
« Je suis heureux ! »
Bizarre ? Oui, peut-être car non habituel mais en réalité, le fait de verbaliser ce que nous ressentons vraiment permettrait :
- de diminuer l’intensité des émotions désagréables (les neurosciences l’ont prouvé)
- de développer notre intelligence émotionnelle
- de s’entrainer mutuellement à l’empathie et à l’écoute (être écouté et reconnu est un besoin)
- de mieux connaitre nos « collègues » (et ainsi éviter les interprétations)
- d’être plus authentique
- d’être en pleine conscience dans le moment présent lorsque nous nous concentrons sur un échange verbal (la pleine conscience augmente notre bonheur)
- de s’orienter vers une démarche d’entraide
Bref, de ne pas rester sur le superficiel et l’illusion sociale (assez frustrant) pour plonger dans les rapports humains authentiques tout en diminuant le risque d’explosion de colère à force de se taire.
Alors, certes, on peut objecter que nous n’avons pas le temps de discuter ainsi avec chaque personne que l’on croise.
L’argument est en effet recevable. Mais imaginons que nous le fassions avec une seule personne par jour ? Qu’est-ce que cela changerait dans notre journée ? Dans notre vie ?
Prêt à tester ?
Anecdote :
Connaissez-vous l’origine exacte de l’expression « ça va ? »
Voici une vidéo pour vous l’expliquer avec humour (à ne pas regarder avant de manger).
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