Rancune et culpabilité : deux obstacles à une parentalité positive

Je positive Marie GilbertMarie Gilbert les appelle « les encombrants du grenier mental » dans son livre « Je positive » . La rancune et la culpabilité sont en effet des parasites qui nous empêchent de vivre une parentalité épanouie. Voici comment s’en débarrasser :

 

Rancune

La rancune est liée à une blessure passée, présente et même future (par anticipation…). Elle nourrit une soif dévorante de vengeance. Et quand je dis dévorante, c’est au sens littéral du terme. Car le ressentiment « use » en créant du stress qui, et c’est prouvé scientifiquement, raccourcit l’espérance de vie.

A la base de cette rancune, se trouve une pensée qui prend souvent la forme d’une image ou d’un mini-film qui tourne en boucle. Cette répétition incessante alimente des croyances qui ne demandent qu’à être confortées. Par exemple, une personne rancunière se persuadera que les autres la cherchent (leurs propres enfants par exemple), la provoquent, l’envient…et vont agir pour lui nuire.

C’est ainsi que le feu de la rancune s’avive et grossit, jusqu’à déclencher l’irréparable : insultes, violences…et, lorsque le soufflet retombe, culpabilité…

Pour sortir de ce cercle infernal, Marie Gilbert propose deux étapes :

– décidez d’accepter de rompre avec un passé douloureux

La formulation de cette phrase est importante. « Décidez d’accepter de rompre » au lieu de « refusez d’oublier ».

Une fois que vous l’aurez dit à haute voix et même écrit (ce que je vous conseille de faire), vous vous délesterez d’un premier poids. « J’accepte de rompre avec mon passé douloureux« . C’est un signal pour votre subconscient.

 

– cheminez vers le pardon

Pardonner c’est se libérer des chaines du passé, c’est clore la boite qui renferme les souvenirs douloureux. Pour vous aider, je vous invite à lire cet article.

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Culpabilité

« C’est ma faute… » « Ah, si j’avais su… » « J’aurais dû faire comme ça… » Ces formulations sont révélatrices d’une propension à la culpabilité. Or, se sentir coupable ne vous aidera pas à adopter un comportement positif puisque votre cerveau sera en arrêt sur ces sources de culpabilité (et les prendra même comme objectifs à atteindre).

Stoppez l’auto-flagellation ! Ne cherchez pas à vous faire plaindre car au final, le message n’est pas si clair puisque vous ne demandez rien qui puisse vous aider.

Et c’est là où je veux en venir. L’issue est dans l’action.

Marie Gilbert articule la défense contre la culpabilité ainsi :

– Acceptez votre humanité

Ce n’est ni la première, ni la dernière erreur que vous commettez. Vous avez le droit d’échouer. Mais un échec ne sert pas à grand chose si nous n’en retenons pas une leçon pour nous améliorer la prochaine fois.

Donc, félicitez-vous d’avoir pris conscience votre faux pas, et orientez votre énergie vers la réparation du préjudice et l’adoption de méthodes différentes (qui donneront des résultats différents donc). 

 

– Faites du regret un tremplin

Sur une feuille, écrivez l’action à poser en face de chacun de vos regrets. Prenez vos responsabilités et agissez au présent, sans attendre. Transformez le sentiment de culpabilité en actions concrètes au moment même où il apparait.

 

J’espère que cet article vous a été utile pour clarifier vos pensées et rendre plus positif votre fantastique rôle de parent et avant tout d’humain. Respirez, vous allez y arriver. 🙂

 

Je positive de Marie Gilbert est disponible sur Amazon.fr.

 

Nous travaillons en ce moment sur un ebook à propos de la parentalité « épanouie ».

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