Pour évoluer et se libérer, il faut parfois renoncer

Pour évoluer et se libérer, il faut parfois renoncer

Selon Scott Peck, il ne peut y avoir d’évolution sans renoncement. Ce renoncement fait partie du processus de modification de nos modes de pensée et de vie.

La transition est parfois difficile mais elle est nécessaire. En effet, s’agripper à une réalité qui n’est plus (ou n’a jamais été) est une source de profonde douleur.

Pour renaitre et évoluer, il est donc essentiel de renoncer régulièrement. Ceci afin de mettre à jour notre carte intérieure, celle à travers laquelle nous voyons le « territoire » (le monde).

L’auteur nous donne une liste succincte des principaux désirs, attitudes et conditions dont il nous faut nous débarrasser au cours d’une existence. La liste est établie de manière chronologique.

 

  • l’état d’infantilisme dans lequel aucune demande extérieure n’a besoin d’être satisfaite
  • l’illusion de l’omnipotence
  • le désir d’une possession totale (y compris sexuelle) de ses parents
  • la dépendance de l’enfance
  • les images fausses que l’on a de ses parents
  • la liberté de l’adolescence
  • la « liberté » du non-engagement
  • l’agilité de la jeunesse
  • la fantasme de l’immortalité
  • l’autorité sur ses enfants
  • diverses formes de pouvoir temporel
  • l’indépendance que nous donne la santé physique
  • le moi et la vie elle-même

Si ces renoncements méritent d’être définitifs, comme des cols à franchir, il en est un qui nous suit sur notre chemin de vie. L’auteur le nomme « la mise entre parenthèses ».

Il s’agit de l’acte d’équilibrer le besoin de stabilité et d’affirmation du moi avec le désir de connaissances nouvelles et d’une meilleure compréhension du monde.

 

Mon avis

Ce principe de renoncement est libérateur je trouve. C’est la première fois que je le cerne de manière aussi claire. On évolue par cycle, on s’adapte, on se remet en question, on explore,…

Et ce à quoi nous n’avons pas renoncé, nous ralentit, nous bloque, nous torture, nous piège, …

Le renoncement n’est pas un échec ni une faiblesse. C’est une réussite et une force. Celle d’accepter ce qui n’est plus pour évoluer vers ce qui est.

Et cette acceptation s’exprime aussi dans le respect de ce à quoi renoncent les autres. Même si cela fait mal.

 

Cet article vous a-t-il permis de réfléchir et d’identifier des sujets qui vous font souffrir et auxquels vous vous accrochez ?

renoncer

Source :

« Le chemin le moins fréquenté » de Scott Peck.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.