Comment aider son enfant à mieux dormir
Nous avions découvert il y a quelques jours les nouvelles recommandations de temps de sommeil sans répondre à une question que se pose probablement de nombreux parents à propos de l’endormissement de leur enfant.
C’est le sujet que nous allons aborder aujourd’hui avec ce partage des conseils de Michèle Freud, auteur du livre « Se réconcilier avec le sommeil« .
Selon Michèle Freud, c’est sur le rituel du coucher que repose la réussite de cette étape d’endormissement. Ce rituel met en confiance à la fois les enfants et les parents.
L’objectif est d’apaiser l’enfant et de lui fournir le réconfort dont il a besoin.
Une berceuse ou une histoire sont idéales pour cela.
Complétons avec d’autres préconisations :
– respectez le besoin en sommeil de l’enfant et pour cela, guettez les signes avant-coureur de fatigue (l’enfant se frotte les yeux, bâillement,…)
– encouragez la lecture au calme dans son lit et ce, dès le plus jeune âge.
– créez un ancrage positif autour du plaisir de dormir et de la douceur de la nuit.
– argumentez sur les avantages de dormir : une meilleure mémoire, grandir, réfléchir plus vite.
http://youtu.be/gb8Jae4-5IQ
– supprimez la télévision et les jeux excitants au moins une heure avant le coucher
– en cas de peur du noir, laissez la porte entrouverte ou une veilleuse allumée (pour les phobies, lisez cet article)
Michèle Freud conseille de consulter un médecin en cas de terreurs nocturnes récurrentes.
Je rajouterai quelques conseils personnels pour l’endormissement :
– afin de faire comprendre à l’enfant qu’il est temps de ralentir le rythme, parlez et bougez de plus en plus lentement. Il se synchronisera sur vous et ressentira le calme que vous lui transmettrez ainsi.
– un coucher réussi est une expérience qui doit devenir un ancrage positif : pour cela, parlez-en avec votre enfant dans la journée qui suit en lui vantant la manière dont cela s’est déroulé. Employez des mots positifs afin de renforcer les émotions autour de cet évènement. La mémorisation sera favorisée.
– si votre enfant vous appelle pendant la nuit, répondez-lui et sécurisez-le.
– au réveil, accueillez l’enfant avec un grand sourire et interrogez-le sur sa nuit. On néglige souvent de dire « bonjour » le matin mais cela constitue pour moi le démarrage du rituel du lever. Presque aussi important que celui du coucher.
Si l’enfant ressent du stress chaque matin (parce que vous êtes constamment en retard), il peut avoir des réticences en s’endormir car il rentre psychologiquement dans le processus coucher-sommeil-réveil-stress. Organisez-vous différemment pour éviter ce stress. Parfois, se lever (et donc se coucher) 10 minutes plus tôt règle tous les problèmes.
– toujours au réveil, évoquez avec lui les bons moments de la journée qui arrive. Il va retrouver ses copains, voir sa grand mère, essayer ses nouvelles chaussures…les vertus de la visualisation positive !
– juste avant de dormir, incluez une étape de « gratitude » dans le rituel. Listez avec l’enfant 3 plaisirs qu’il a eu aujourd’hui. Exprimer sa reconnaissance rend heureux et les pensées positives sont propices à une nuit avec des rêves plutôt que des cauchemars.
– à propos des rêves, j’interroge mon fils systématiquement sur leur teneur. S’il s’agit de cauchemar, j’essaye d’en déterminer la cause en énumérant les souvenirs de la veilles. Mais l’origine des cauchemars peut être plus ancienne. Quoi qu’il en soit, le fait de poser des mots sur des émotions négatives les atténue. Donc n’hésitez pas. Enchainez avec la visualisation positive de la journée (citée juste au dessus).
– faites du petit déjeuner un instant privilégié en famille si possible.
– faites le plus simple possible pour le rituel de coucher. S’il y a trop d’étapes, il sera difficilement reproductible et créera de la confusion chez l’enfant.
J’espère que ces conseils vous auront aidé !
N’hésitez pas à me laisser un commentaire.
Sources :
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