Sérénité : 25 histoires d’équilibre intérieur (Christophe André)
Je vous propose de découvrir ma sélection d’extraits du livre de Christophe André, Sérénité : 25 histoires d’équilibre intérieur. Ce livre est un excellent résumé de la bibliographie et de la philosophie de vie de l’auteur. Inspirant, sage et utile pour vivre mieux.
Bonne lecture.
Ton âme et tes états d’âme
Ne pas avoir d’états d’âme revient ainsi à mettre son humanité entre parenthèses. Méfions-nous de ceux qui déclarent « ne pas avoir d’états d’âme ». D’ailleurs, on ne peut pas ne pas en avoir. On peut juste les réprimer, les dissimuler, les refuser. On refuse alors son humanité et on se prive de ce qu’elle nous apporte peut-être de meilleur : l’intériorité. Cette nécessité du « ressentir » face au « comprendre », du savoir par l’expérience face au savoir par la connaissance, doit donc nous pousser à accepter, à observer et à aimer nos états d’âme : ne négligeons aucun moyen de connaissance et d’accès à ce monde si compliqué…
États d’âme positifs
Les états d’âme positifs donnent davantage de discernement envers les buts à se fixer pour réussir : si on va bien dans sa tête, on réussira d’avantage de choses parce qu’on aura soin (inconsciemment) de s’engager de préférence dans des démarches comportant une chance raisonnable de succès.
Etats d’âme négatifs
Nous devons vivre avec ce déséquilibre lié au fonctionnement de notre cerveau : il est, depuis des millénaires, sculpté par l’évolution pour nous aider à survivre en nous concentrant sur le négatif, sur ce qui ne va pas., ce qui nous menace ou pourrait nous menacer un jour. C’est pourquoi on gémit et on souffre lorsque la vie est dure, mais on ne chante pas, ou pas assez fort, lorsqu’elle est tendre !
Positiver ? L’équilibre intérieur
Finalement, équilibrer nos états d’âme, ce n’est pas désirer une climatisation mentale ou une bonne humeur permanente et donc forcément artificielle, mais simplement aspirer à clarifier (ce qui est confus), pacifier (ce qui est trop agité), réorienter (ce qui est parti dans une mauvaise direction). Il va s’agir en gros de limiter nos états d’âme négatifs, de développer, savourer et réévoquer nos états d’âme positifs.
Ne pas ruminer
Les ruminations engendrent de la souffrance, mais pas de solutions.
Bouger, courir, écrire, parler : agir pour nous aider à stopper la rumination et à revenir ensuite vers une vraie réflexion. Eh oui, sous notre cerveau, il y a un corps, qui a lui aussi son mot à dire.
Cher journal
De nombreux travaux ont montré que l’écriture de soi était bénéfique à notre santé, qu’elle aidait à la pacification émotionnelle, notamment dans nos moments de vie difficiles.
Si nous sommes convaincu que nos états d’âme ont du sens, le journal intime est le poste d’observation parfait.
Acceptation
Si nous les acceptons, nos états d’âme négatifs
- deviennent paradoxalement moins douloureux
- deviennent informatifs sur les situations et nos réactions
- peuvent enrichir notre expérience car ils correspondent à la vraie vie et non à la vie rêvée
- nous montrent que l’on peut survivre aux problèmes.
Autocompassion
L’autocompassion consiste à être attentif à ses souffrances (au lieu de les ignorer), à vouloir les alléger (au lieu de vouloir se punir ou s’enfoncer), à se montrer gentil et compréhensif avec soi-même (au lieu de se traiter avec distance, dureté, mépris ou violence).
Lâcher-prise
Nous nous épuisons souvent en voulant maîtriser le cours de notre vie. Parfois jusqu’à l’absurde. Sous l’emprise de nos états d’âme anxieux, nous avons souvent l’illusion que le contrôle est une solution efficace, une réponse aux aléas de l’existence, aux incertitudes de l’avenir. Mais le désir de tout placer sous contrôle a pour conséquence un sentiment épuisant de n’avoir jamais fini ce que l’on a à faire.
Mets ton corps de bonne humeur
Il est conseillé, pour les adultes de 18 à 65 ans, de pratiquer une activité physique de type aérobie (marcher, trotinner, pédaler…) d’intensité modérée pendant au moins trente minutes, cinq jours par semaine.
Sourire
La petite feuille photocopiée que l’on voit dans tant de secrétariats et d’administrations : « sourire mobilise quinze muscles, mais faire la gueule en sollicite quarante. Reposez-vous : souriez ! » s’appuie sans le savoir sur des bases neuropsychologiques approfondies. C’est un phénomène bien connu des spécialistes des émotions : le feed-back facial, qui fait que sourire augmente légèrement les états d’âme positifs.
L’instant présent et la pleine conscience
La pleine conscience est donc une simple présence-juste être là-, mais si difficile à atteindre.
Nous avons parfois tendance à penser que la vie, la vraie, la bonne, ne commence qu’une fois toutes nos difficultés résolues. Non, elle est déjà là, sous nos problèmes et nos insatisfactions. Prête à accueillir le bonheur et la grâce.
Vivre heureux, mourir
Sans le bonheur, la vie serait insupportable, avec son cortège de souffrances et de déceptions, et son inexorable issue finale.
Bonheurs subtils
La plupart des personnes savent parfaitement ce qui est important pour leur bonheur, au moins intuitivement ; mais elles ne le font pas.
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